Nous avons donc repris la direction du Sud, à 8h00 le dimanche 8 avril. 3/4 de la grande voile et génois avec vent de 18 nd au travers. Nous nous sommes ancrés à Rodney Bay, Sainte-Lucie, à 13h30 (14°04'.600N 060°57'.456W). C'est la première fois que nous prenons la peine de visiter un peu cette île. En fait, Rodney Bay est plutôt un immense complexe d'hotels et de condos avec des boutiques de grand luxe. Une chance pour nous, l'épicerie (IGA comme à Grenade) ne manque de rien, et j'ai enfin pû y retrouver du vrai bon lait. C'est à peu près le seul item qu'il me manque dans les îles françaises. Ils n'ont que du lait «tablette» style «Grand Pré». Nous prévoyons une autre longue navigation, vers Bequia, mercredi soir 23h30 (au levé de la lune). 70 mn et, si je me fit à l'an dernier, nous avions pris 13 heures pour nous y rendre.
mardi 10 avril 2012
La Martinique et Sainte-Lucie
Tel qu'écrit dans mon dernier message, nous avons bien quitté La Guadeloupe vers La Martinique le mercredi 4 avril à 10h30. Après être sortie des îles des Saintes, Normand a pris la surveillance de la roue et je me suis couchée. Grande voile et génois avec le moteur pour augmenter la vitesse. Le vent était à 50-60 degrés du voilier, donc au près très serré, et adonnait pas toujours avec mon cap de 170°. Ce fût quand même une navigation assez «pepère» jusqu'au Sud de La Dominique. J'avais repris la surveillance depuis 19h00 et avait diminué la grande voile et le génois pour la nuit. Par contre, arrivé à la pointe Sud de La Dominique, le courant contre moi était beaucoup plus important que je ne l'avais crû. Je me souviens que, l'an dernier, au Sud des îles, nous avions un fort courant contre nous, qui se rétablissait au milieu du canal entre les îles pour, graduellement, nous aider au Nord de l'île suivante. Ce que j'avais oublié, c'était la force du courant en question. Durant environ 4 heures, je n'ai fait qu'une moyenne de 2.5 nd (ma normal est de 5 nd). Pas besoin de vous dire que j'avais l'impression de faire du «sur place». Le tout s'est rétabli au milieu des deux îles. Avec ce ralentissement, mon ETA était donc retardé de plusieurs heures, pour me faire arriver vers midi au Marin. Cependant, là encore, j'ai sous estimé «Dame Nature». En toute chose, la nature tend toujours à conserver la stabilité, et c'est encore elle qui m'a donné une leçon de vie. Un peu au Sud de St-Pierre (Martinique), j'ai commencé à faire du 6 nd et, lentement, ma vitesse a augmenté pour atteindre 7.8 nd. Lorsque j'ai réveillé Normand, à 6h00, nous approchions du «Diamant» et nous nous sommes ancrés à 9h00 au Marin (14°27'.474N 060°52'.133W). Nous n'y sommes demeurés que jusqu'au dimanche 8 avril, le temps de refaire quelques provisions.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire