lundi 21 avril 2014

Sainte-Lucie


Une belle découverte que cette ville de Sainte-Anne, en Martinique. Je comprend mieux maintenant pourquoi la plupart des navigateurs y installent leurs pénates durant la saison hivernale. Un énorme coup de coeur pour nous deux. L'accueil de la population est tellement chaleureux, le village, les petites boutiques, le bleu de la mer... Comme un p'tit village de pêche de la côte Nord, mais avec l'eau chaude et turquoise, et le soleil. Il faut quand même poursuivre notre descente vers Grenade. C'est donc après 10 jours, soit le 15 avril, que nous avons pris la direction de Ste-Lucie. Départ à 8h00, avec un vent de 15 nd, à 80° sur babord. Une belle traversée ensoleillée. Nous nous ancrons à 12h30 à Rodney Bay, au Nord de Ste-Lucie 14°04'.589N 060°57'.525W. Nous n'avions pas l'idée d'y demeurer si longtemps mais, depuis le vendredi 18 avril, des vents de force 7 (échelle de Beauford) avec des vagues pouvant atteindre 4 mètres, nous ont convaincus d'attendre un peu pour poursuivre notre route vers le Sud. Il est vrai que le long de la côte, nous ne ressentons pas ces vents et ces vagues mais, nous avons un bon 22 miles à faire entre Ste-Lucie et St-Vincent (l'île voisine). Lundi le 21 avril le vent a diminué un peu (force 4-5), mais je préfère attendre un bon 24 heures pour que la vague s'atténue un peu. C'est donc mardi le 22 avril, vers 18 heures, que j'envisage quitter vers Bequia (SVG). Un bon 70 miles à faire et, comme le vent est souvent plus stable la nuit, c'est de nuit que nous devrions faire le passage entre les deux îles.

vendredi 11 avril 2014

Des Saintes à Sainte-Anne, Martinique


Depuis la Guadeloupe, les navigations sont beaucoup plus faciles. Comme nous naviguons sous le vent des îles (du côté Ouest des îles), il n'y a que dans les passages entre les îles que ça peut «brasser» un peu plus. C'est que l'effet d'étranglement de l'eau et du vent favorise une augmentation de ceux-ci. Par contre, ce n'est que sur une distance de 15 à 20 milles nautiques (distance moyenne entre les îles) que ça arrive, après nous sommes protégés par la côte de chaque île.
C'est donc le 3 avril à 9h30 que nous avons quitté les Saintes. Normand à la roue pour son quart de jour, et moi pour le quart de nuit (18h00 à 6h00). Avec un vent de 70° ça permettait un peu de voile dans les passages: entre les Saintes et la Dominique, puis entre la Dominique et la Martinique. Nous nous sommes ancrés à Ste-Anne à 8h30 14°25'.970N 060°53'.167W. Petite note pour les futurs navigateurs: le fond tient difficilement. Mettre une touée de 5/1.

mercredi 2 avril 2014

De St-Martin à Deshaies, Guadeloupe, et plus...


Quelques photos de couchers de soleil dans le Lagon de St-Martin.




Comme nous n'avions jamais visité Philipsburgh (partie Hollandaise de St-Martin), Normand avait pris la peine d'y aller, en repérage, quelques jours avant. Le 22 mars, c'était à mon tour... avec lui, bien sûr. Nous nous sommes rendus en annexe à côté de la marina Port La Royale. Une fois l'annexe sécurisée, on se rend à pied à l'arrêt d'autobus. À peine 30 minutes plus tard, nous y étions. Bon, que dire!!! Identique en tous points à Charlotte Amalie, St. Thomas: bateaux de croisières, boutiques de bijoux et accessoires luxueux, et une superbe et immense plage super bien aménagée.



Maintenant, c'est fait, j'ai vu Philipsburgh.

Le lendemain, dimanche le 23 mars, nous prenions le pont de 17h30, à Sandy Ground (côté Français), pour s'ancrer dans la Baie de Marigot. J'ai tenté de faire «ma culbute» pour revenir au quart de nuit... Ça fonctionne pas toujours comme on veut! Finalement, on se lève tous les deux à 3h30 du matin, le 24, pour lever l'ancre à 4h30. Nous faisons le tour de St-Martin pour prendre la direction de Deshaies en Guadeloupe. À 8h15 Normand reprend la roue et je vais me coucher. Me lève à 17h30 pour le relayer. Il fait son repas et s'endort immédiatement après son repas. Avec ma musique dans les hauts-parleur du cockpit, tout va bien. Nous faisons route à l'Est des îles Saba, St-Kitts et Nevis et Montserrat. À 20h15, le bruit du tuyau d'échappement change. C'est mon oreille musicale qui le sait. Je réveille Normand mais, tellement endormi, il ne remarque rien. Je lui explique que c'est le même son que lorsque «l'impaler» s'est brisé. Soudainement, l'alarme de surchauffe du moteur sonne. On ouvre à pleine grandeur le génois et fermons le moteur. Normand nettoie le filtreur d'entrée d'eau, puis ouvre la descente pour vérifier le moteur. C'est la courroie du filtreur à eau qui a cédé. Il l'a change et en profite aussi pour changer la courroie de l'alternateur. Après 30 minutes, je reprend la route et Normand se rendort. À 4h00 je réveille mon homme pour qu'il me remplace, et vais me coucher. On s'ancre à Deshaies à 10h30 16°18'.555N 061°47'.974W.    

Coucher de soleil à Deshaies.

La rade de Deshaies.

Lundi 31 mars, on décide de descendre aux Saintes. On ouvre les voiles le long de l'île mais le vent est faible et, dans le passage entre la Guadeloupe et les Saintes, on l'a dans l'pif; SE. À 16h00 on s'accroche à la boule #64 de l'Îlet de Cabrit 15°52'.411N 061°35'.815W.
Si les plans se maintiennent, nous devrions quitter demain matin, le 3 avril, vers 10h00, en direction de Ste-Anne en Martinique. Une navigation d'environ 22 heures.