samedi 14 juillet 2012

Mise au point


BON ANNIVERSAIRE À TOUS LES FRANÇAIS.

J'ai trouvé le nom de la plante orange (texte précédent) qui ressemble à du pissenlit. Il s'agit de l'Épervière orangée (Hieracium aurantiaca). C'est une plante vivace de la famille des Astéracées. Fleurissant abondamment, elle s'adapte à tous les terrains, du très sec au gorgé d'eau. Elle a le défaut de sa principale qualité: elle pousse bien et vite! Elle peut donc facilement devenir envahissante.

Et pour mon arbre, à Montréal, il s'agit bien d'un peuplier.

lundi 2 juillet 2012

Ma «marmaille» au Québec


WOW! Quel retour au Québec. L'actualité nous a tenus sur le qui-vive tout le mois de juin. Avec la grève étudiante et les manifestations quotidiennes au son des casseroles, puis, ce fût au tour du témoignage de M. Jacques Duchesneau à la Commission Charbonneau (Commission qui enquête sur la possible collusion et corruption dans l'octroi des contrats de construction au Québec, ainsi que sur le financement douteux des partis politiques). Normand et moi y étions assidus à chaque matin. C'était pour moi une autre bonne raison de me lever plus tôt.
Maintenant que le mois de juillet est arrivé, avec les vacances des étudiants, de la Commission et du gouvernement, nous pouvons reprendre une petite routine quotidienne. Afin de pouvoir renouer avec la nature que j'aime tant, ainsi qu'avec la multitude d'animaux que j'aime bien côtoyer, mais par dessus tout apprendre leurs comportements et habitudes, nous avons opté pour un séjour à St-Donat. Nous reviendrons probablement à Montréal à l'automne, un peu avant notre retour dans les Antilles. Ça tombe bien pour Normand également, car il a des travaux à faire à notre «maison du Nord».
Pour rester bien branché à l'actualité, nous avons aussi fait installer internet. Et pour tout ceux qui ont appris à me connaître un peu, vous savez que je ne peut me passer très longtemps de la mer et de la vie sur mon voilier. Comme la RAMQ m'oblige à séjourner au Québec 6 mois/année, pour ne pas perdre mes droits à cette assurance, et qu'avec ma sclérose en plaques je ne peut vraiment pas m'en passer, je me suis inscrite à deux sites internet afin de rester en contact avec la voile et la mer: les 1000 jours de Jean Lemire à bord du Sedna IV http://sedna.radio-canada.ca/fr/accueil et la Transat Québec St-Malo http://www.transatquebecstmalo.com/

Maintenant que vous en savez un peu plus sur mes futurs projets, vous pouvez jeter un coup d'oeil à ma nouvelle «famille». Elle n'est surement pas complète, car je n'ai commencé mon observation qu'il y a un mois.

Hétérocères. De l'ordre des lépidoptères.

Roselin. Passereau de la famille des Fringillidae. Pas facile à photographier car plutôt peureux.

Mésange. Passereau de la famille des Paridés. Très sociable et vient facilement manger dans la main.

Sittelle à poitrine rousse. Passereau de la famille des Sittidae. Aussi facile à apprivoiser que la mésange.
Sur les deux dernières photos, vous avez sans doute remarqué que j'ai aussi installé un abreuvoir pour les colibris. Malheureusement, comme il a été installé à la fin du mois de mai, au lieu du début, tous les colibris avaient déjà fait leur sélection de nourriture ailleurs.

Junco ardoisé. Passereau de la famille des Emberizidae. Préfère se nourrir au sol. Je l'ai aperçu au mangeoire, mais c'est plutôt rare. Aussi peureux que le Roselin.

Corneille noire. Passereau de la famille des Corvidae. Comme j'avait pris soin d'une corneille blessée à l'hiver 2009, et que celle-ci semble un peu plus facile d'approche (quoique toujours un peu craintive), se pourrait-il qu'il s'agisse de la même?

Pic chevelu. De la famille des Picidés. À gauche, avec la tache rouge, le mâle, et à droite, un «bébé».

Papa nourrit son rejeton. Les poussins sont nourris par les deux parents. Les jeunes quittent le nid après un mois, mais suivent leurs parents pendant environ deux semaines avant de voler de leurs propres ailes (littéralement). Le mâle a une tache rouge derrière la tête, la femelle une tache noire. Pour le mâle juvénile, sa tache rouge est sur le front et elle est noire pour la femelle. Sur ma photo j'ai donc un papa (à droite) qui nourrit fiston.


Les deux photos ci-haut sont une belle surprise. Une dinde sauvage avec ses trois rejetons. Famille des Phasianidae. Ils se sont promenés autour de la maison, puis ont remonté la montagne en longeant notre crique. Je ne les ai pas revus depuis.

Écureuil roux d'Amérique. Rongeur de la famille des Sciuridés. Bruyant, peu sociable, et il a un fort instinct territorial. Malgré sa petite taille, il n'a pas peur de poursuivre tout intrus qui ose s'aventurer sur son territoire. Mais, lorsque l'heure du «lunch» arrive, il devient beaucoup plus docile.

Suisse Tamia (Tamia striatus) prêt à plusieurs acrobaties pour récolter son butin. Petit mammifère rongeur de la famille des Sciuridés (comme l'écureuil). Un des plus facile à photographier. Très facile d'approche, malgré son caractère solitaire. Il est souvent le premier contact des enfants avec un mammifère sauvage dans son milieu naturel. Récolte dans ses abajoues (poches de la joue servant de réserve aux aliments) ses provisions pour l'hiver, qu'il déposera dans des trous peu profond qu'il aura creusés, et qu'il recouvrira de terre, de feuilles ou d'autres résidus végétaux.

Écureuil noir. Idem à l'écureuil roux d'Amérique, mais plus gros. En fait, c'est un écureuil gris de l'Est, où l'on retrouve deux couleurs, le gris et le noir. Le noir étant plus commun en Ontario et au Québec. De par leurs comportements, les écureuils participent de façon importante à l'écosystème, en oubliant leurs graines dans le sol, qui finissent par germer et donner de nouvelles pousses.

Une fois la «panse» bien remplie, petit repos.

Raton laveur. Mammifère de la famille des Procyonidae. Opportuniste et facile à apprivoiser, surtout lorsqu'il est jeune. Une fois adulte, il retourne à l'état sauvage (surtout le mâle). Il passe l'été et l'automne à emmagasiner des réserves de graisse, et peut gagner jusqu'à deux fois son poids d'origine. Tout comme l'ours, il cesse de manger durant l'hiver. Par contre, contrairement à la croyance populaire, il n'abaisse pas son métabolisme durant cette période. La croyance voulant qu'il lave sa nourriture avant de la consommer, vient du fait qu'il se nourrit généralement de petits animaux aquatiques et frotte souvent sa nourriture entre ses mains comme pour la pétrir.

L'arbre que nous avons sur le terrain de Montréal. Il serait fantastique pour y grimper ou y faire une cabane. Je ne connaît malheureusement pas la sorte. Un peuplier peut-être?

Pivoine, à Montréal.

Espèce de fleur qui pousse comme du pissenlit, à Saint-Donat.

De notre rosier, Montréal. Malheureusement ne dure vraiment pas longtemps.