lundi 13 mai 2013

De St-Martin à St-Vincent et les Grenadines (SVG)


Après 5 semaines dans les Îles Vierges, surtout américaines, car à peine 3 jours aux Îles Vierges britanniques, la météo était favorable pour une traversée vers St-Martin. N'oublions pas que, selon la position des îles des Antilles, nous avons encore un cap vers l'Est (les alizés dans l'nez) jusqu'à St-Martin. Après... ça devrait déjà être mieux, quoique parfois avec du près très serré.
Nous sommes donc allés nous positionner à Prickly Pear Island, Gorda Sound de Virgin Gorda (18°30'.382N 064°22'.377W) afin d'avoir un meilleur angle pour cette traversée. Nous avons levé l'ancre jeudi le 28 février à 14h15 donc, une traversée de nuit pour 85 miles. Normand a pris la garde et je me suis étendue jusqu'à mon tour de garde, à 19h00. Nuit super calme et tranquille, grande voile et moteur. Tel que prévu, le vent s'atténuait à mesure que la fatigue s'installait (je n'avait pas réussi à faire ma culbute de nuit, car avions prévu quitter vendredi). J'ai quand même lu une bonne partie de la nuit.

Levé du soleil sur St-Martin/Sint-Maarten le matin du 1er mars.

Nous sommes arrivées à l'ancrage dans la baie de Marigot à 6h00 (18°03'.968N 063°05'.837W). J'ai fait une petite sieste jusqu'à ce que Normand me réveille, à 8h00, pour prendre le pont de 8h15. Celui-ci ouvre, du côté français, à 8h15/17h30 et 14h30 sauf les dimanches et jours fériés. En traversant le pont, nous sommes dans ce qu'on appelle «le lagon» (Lagon de Simpson Bay de son vrai nom). On se dirige alors dans la section qui s'appelle La Baie Nettlé, pour se mettre à l'ancrage (18°03'.672N 063°06'.985W). C'est la section qui regroupe un grand nombre de Québécois. Comme le lagon est séparé entre les deux pays (France et Hollande), la réglementation diffère aussi entre les deux territoires. Aucun problème d'ancrage du côté Français, mais il y a des frais si l'on s'ancre du côté Hollandais. Pas besoin de vous dire que tous les voiliers sont ancrés du côté Français.
Les prochaines photos sont quelques prises faites du ciel, durant notre séjour dans le lagon.  









Ici, je vérifiais la stabilité de l'image de ma caméra. N'oublions pas qu'un trépied ne m'est vraiment pas utile dans un voilier!

Sur les 3 prochaines photos, on aperçoit une nouvelle activité offerte par l'hôtel Le Mercure (à côté de notre ancrage). Je n'arrive pas à me souvenir du nom, mais il me semble qu'il y avait le mot «air» dedans, et le coût est de 75 Euro/30 min. (environ 110$ US). Il semble assez difficile de maintenir la position verticale, car il y a une forte pression d'eau qui sort des espèces de bottes, et la personne doit s'aider avec les deux pistolets à eau qu'elle tient dans ses mains. La pression est faite grâce au moteur de la moto-marine.





Assez spécial comme activité, mais beaucoup trop dispendieux pour si peu.



Couché de soleil à Deshaies.

Un petit grain au loin.

Ciel du soir, du cockpit de Sweet Madame Blue.

Le mercredi 27 mars, on levais l'ancre pour se rendre dans Les Saintes, au Sud de la Guadeloupe. Une petite navigation, à moteur, le long de la côte Ouest de la Guadeloupe, puis un peu de voile pour le 5 miles à faire jusqu'à L'Îlet de Cabrit, où nous avons pris la boule d'ancrage #60 à 16h45 (15°52'.466N 061°35'.828W).

Normand revient de sa promenade du matin.

Le 30 mars à 8h30, nous étions rendus au Marin en Martinique.

Notre voisin d'ancrage. Un genre de voilier que j'aimerais bien.

Après une soirée bien arrosée? Même pas. Trop chaud à l'intérieur pour dormir, et trop de clarté dehors; j'étais en train de lire dans le cockpit. C'est encore la preuve qu'il est capable de dormir dans n'importe quelle condition, et surtout la nuit, même lorsqu'il est à la roue.





Un bateau que nous avons croisé à la sortie du Marin. Il fait une livraison de bateaux et de voiliers. Une autre façon de changer de continent, sans subir les aléas de la navigation de plusieurs jours.

Depuis notre ancrage à St-Anne, Martinique. On aperçoit le soleil entre Le Diamant, à gauche, et la Martinique.

Une fois à St. Lucie, nous avons retrouvé Johanne, Marcel et Canelle du voilier «Au gré des vents». J'ai réussi à garder Canelle un après-midi. Vous voyez comment le bonheur peut être simple: un bon livre, un café et un animal en confiance.



Des jeunes qui s'initie à la voile, à Bequia (SVG). Disons qu'ils semblaient assez expérimentés.



Bateau échoué à la pointe Nord-Ouest de Bequia.



Ciel du soir, depuis les Tobago Cays.





Quelques voisins d'ancrage, lors de notre séjour aux Tobago Cays. Vous voyez sur cette dernière photo la distance à parcourir pour se rendre à son puits d'ancre? Imaginez l'intérieur... ça doit être quelque chose à visiter.

Ici on voit bien la popularité des Tobago Cays. L'ancrage se fait derrière une barrière de corail, donc à l'abri de la vagues du large, mais nous profitons des alizés pour nous rafraîchir, et la plongée en apnée est extraordinaire.