Après 3 jours à Bequia, avec de belles baignades et du repos, nous avons quittés le dimanche 15 avril à 8h00, direction Canouan. Il faut dire qu'au Sud de Saint-Vincent, toutes les îles sont à des distances d'un saut de puce. Vent ENE d'à peine 10 nd et, comme la distance n'est que de 15 miles, nous avons pris le temps de le faire lentement, sous voiles. Nous nous sommes ancrés à 13h00 à Charlestown Bay (12°42'.375N 061°19'.798W). Personnellement, À ÉVITER, sauf s'il y a du très beau temps et peu de vent. Il y a énormément de roulis et très peu de chose à y voir. C'est surtout une base pour les voiliers et catamarans de la compagnie de location «moorings» et l'ancrage y est donc restreint. ATTENTION à bien laisser libre l'accès du quai principal de la ville, surtout du côté Est. De notre ancrage, nous étions limite donc, une bonne vague dans l'derrière quand le traversier arrive, en plus du roulis assez inconfortable. Pour 5 miles de plus à faire, j'éviterais cette baie, à l'avenir, pour me rendre directement aux Tobago Cays ou à Mayreau.
Donc, ce matin, 16 avril, devinez ce qu'on a fait? Bon, j'ai quand même pris le temps de manger, mais je me suis levée à 8h00 et, normalement, ce n'est jamais avant 9h30 (sauf lors des longues navigations, bien sûr). L'ancre fût levée à 10h30 et, à moteur uniquement (parce que le trajet est assez spécial), direction les Tobago Cays. LE paradis de la baignade et du «snorkeling». Pour les futurs navigateurs: de Canouan, on prend un cap de 216° Vrai jusqu'à la bouée cardinal Est (à l'Est de Catholic Island), puis 129° Vrai pour atteindre la pointe SO de Petit Rameau, et passer entre Petit Rameau et Petit Bateau pour aller se mettre à l'ancre ou prendre un mooring. Personnellement, nous favorisons le côté Nord de l'île de Baradal, même si un peu plus rouleur, car il est beaucoup moins fréquenté. Nous avons jeté l'ancre à 11h45 (12°38'.169N 061°21'.237W). Comme l'année dernière, nous avons été accueillis par les oiseaux. D'abord des mouettes puis, quelques temps après, «mon effronté». Je l'avais baptisé ainsi, car il ose entrer dans le cockpit pour venir réclamer son dû. Il ressemble à un mainate. Évidemment, c'est avec plaisir que je les nourris.
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