mercredi 24 mars 2010

Les Bahamas: le pays, le peuple

Bien que n'ayant pas visité la partie Nord du pays, je vous fait un bref aperçu de ma vision de l'endroit. Mon premier contact s'est fait avec les Bimini et la ville d'Alice Town. Petit village où beaucoup de commerces sont fermés et laissés à l'abandon. Par contre, nous y retrouvons une banque ainsi qu'un édifice gouvernemental (immigration, police et pompiers). Une petite école aussi où l'uniforme est de mise pour tous les étudiants. Ce qui m'a vraiment frappée? La politesse, la bonne humeur et la fierté des gens, malgré l'extrême pauvreté. Toujours disponibles à te rendre service et, toujours avec le sourire. C'est ce que nous rencontrons dans toutes les îles habitées des Exuma: de petits villages où la pauvreté des habitations semble primer mais, pas celle des habitants. Bien sûr, nous y voyons des maisons et des domaines de "Big riches" ainsi que de gros complexes hôtelier mais, ce n'est pas vraiment représentatif des Bahamiens. Autre fait surprenant, tous les gens que tu croises te disent "good morning", "good afternoon"; les adultes comme les enfants. Ça semble être dans leur éducation et, ainsi, nous nous sentons déjà moins "des touristes" après quelque temps. Il faut dire, qu'à l'origine, c'était un peuple sous la gouverne de la Couronne Britannique et qu'ils n'ont leur indépendance que depuis le 10 juillet 1973. On y conduit donc du côté gauche et la politesse légendaire des Britanniques est demeurée mais, on sent une grande influence venant de leur voisin, les États-Unis, surtout au niveau des jeunes.
Le matin, sur la radio VHF, quelques fréquences diffusent la météo. Ce n'est diffusée qu'en direct et, souvent, qu'une seule fois. Tous les bateaux à l'écoute se font un devoir de remercier l'annonceur à la fin de son bulletin: "Thank you from Sweet Madame Blue" et lui de répondre "Have a good day Sweet Madame Blue". Par contre, à Nassau c'est un peu différent. Grosse ville avec un port important ainsi que beaucoup de touristes de passage. Un peu à l'image de toute grande ville, l'individualisme et la pauvreté est reine. Même si face à Nassau il y a l'immense complexe hôtel/casino du Paradise Island, on sent que ça ne fait pas vraiment parti d'eux.
Du côté de la nature, nous retrouvons un sol aride et sec avec beaucoup d'espaces sans végétation et, lorsque la végétation est présente, nous n'y voyons que de petits arbres trapus. Contrairement aux États-Unis, je n'ai pratiquement pas vu d'oiseaux en vol ou de dauphins. Bien sûr les sittelles du parc de Warderick Wells m'ont enchantée mais, se sont pratiquement les seules oiseaux que j'ai vus, à part les mouettes de Nassau et les quelques sizerins et tourterelles d'Emerald Bay.
Les stations de radio se font rares et, ce que nous entendons, c'est surtout de la musique Américaine. La musique locale se compose principalement de succès Américains, traduit ou modifiés, avec rythme reggae ou orchestration genre fanfare.
J'ai aussi compris pourquoi nous devons faire des provisions de nourriture avant d'arriver aux Bahamas: le prix exorbitant des denrées alimentaires. C'est évident que le transport est plus onéreux, mais à ce point!!! Voici des exemples: 1 pain 3.79$, 1 petit yogourt Activia 1.80$, tomates à 1.70$ lb, bananes à 1.10$ lb, 1 salade Iceberg 1.95$, 1 pinte de lait 2.10$, 1 pomme 0.65$ (la taxe est incluse dans le prix). Du côté de la viande, c'est un peu moins pire mais, tous les produits sont congelés. Nous y retrouvons surtout du porc, de l'agneau et du poulet. Contrairement à se qu'on pourrait croire, le poisson est rare en épicerie. Nous devons nous rendre au port de l'endroit ou connaître quelqu'un qui peut nous en livrer. L'autre option est, bien entendu, la pêche.

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