vendredi 22 juin 2018

Hiver 2018 en photos


Voici un résumé, assez exhaustif (un résumé peut-il être exhaustif???), ou plutôt complet (mais si c'est complet, c'est pas un résumé???)...
Donc, voici un aperçu de mon hiver, en photos. En fait, c'est presque complet... C'est finalement pas mal ce que fût mon hiver.

Un gros gros mois à Sainte-Anne, en Martinique.

Durant notre sortie de l'eau, pour la réparation du presse-étoupe PSS, j'ai pu voir quelques voiliers qui avaient vraiment besoin de refaire leur peinture anti-salissure (antifouling)... Voici le pire du pire



Il faut dire que c'est un voilier qui a été immobile 2 ans, dans l'eau, et qui venait d'être acheté.
Avec un tel «récif» de coquillages sur la coque (partie oeuvres vives), ça doit être difficile d'avancer!!!

Quelques couchers de soleil






Un «genre» de bateau qui fait un beau compromis entre Trawler et Voilier... Multi-millionnaire, je dirais pas non...




La baie de Sainte-Anne, de mon hublot de salle de bain
 et du devant du voilier.


Un ciel de feu...



Le 23 avril, on fait une petite promenade de la côte Est de la Martinique, avec Sylvain et Jean-Pierre du voilier «Silya», dont la visite de la Rhumerie St-James à Ste-Marie.


Une bouteille «sculptée» à partir de boulons, écrous, vis, tarots, poignées...
Chargement de la canne à sucre.
Un arbre magnifique... Ça donne envie d'y grimper ou d'y construire une cabane.

«Silya» lors de notre traversée vers St. Lucie... C'était la journée la moins venteuse!!!

À St.Lucie nous étions ancrés près du Sandals (14°05'.250N 060°57'.572W) et, durant nos 5 jours là-bas, nous avons pu observer un immense mariage sur la plage.
Probablement la partie plus «officielle» du mariage, soit la signature des papiers.
Et après, la partie spectacle...
C'est pas un peu exagéré???

Et dans la baie de Rodney Bay, ce qu'on appelle des «pièges à touristes»...
Un tour de bateau, musique à fond la caisse et beuverie.

Le 1er mai, on se dirige vers les Pitons. J'aime moins naviguer avec de petits sauts de puce d'île en île, mais Sylvain nous avait juré qu'il y avait une grotte avec des milliers de chauves-souris qui sortaient au coucher du soleil...
«Silya» en direction des Pitons.
On a pris une boule d'ancrage, à côté de «Silya» (13°51'.385N 061°04'.019W).

Les Pitons, vue de notre ancrage. Et on attend encore le spectacle des chauves-souris!!!

Le lendemain matin, on quitte à 3h45 a.m, pour se rendre à Bequia. Dans le passage, 1/2 grande voile et 1/2 génois, et je barre manuellement, car le pilote automatique ne travaille pas efficacement avec des vents de 5 Beaufort, avec rafales à 6. On atteint le Nord de l'île St. Vincent à 10h15. Enfin une accalmie, sous le vent de l'île, pour manger. «Silya», parti à 6h30, nous dépasse à 12h30 (nous sommes rendus au 13°12'.5N). Je reprends la roue pour le passage vers Bequia, et on s'ancre dans Lower Bay à 15h15 (12°59'.969N 061°14'.857W).  

Le 5 mai, un tour organisé de l'île.    

Admiralty Bay, Bequia.
D'un autre angle.
«Silya» à gauche, et «Sweet Madame Blue» à droite.

La côte Atlantique et...
l'envahissement des fameuses Sargasses. C'est devenu une peste, et elles commencent à s'infiltrer du côté Caraïbes. L'odeur est affreusement repoussante, et les hôtels doivent engager du personnel pour tenter de brûler ces déchets. Les touristes commencent à déserter les côtes du côté Atlantique.
C'est tellement épais, que les mouettes marchent dessus. Imaginez lorsque ça s'enroule dans l'arbre d'hélice du voilier...

Un petit port de pêche à «Atheal Ollivierre Beach», près de l'endroit où nous avons dîner.
Bébé tortue, vue dans le sanctuaire des tortues.
Ça prend CETTE pomme de cajou, pour produire 1 seule noix de cajou... Vous comprenez maintenant pourquoi c'est si dispendieux.

On a poursuivi notre descente vers Grenade, avec un autre saut de puce à Tyrell Bay, Carriacou. Départ à 3h20 du matin, avec une mer corsée jusqu'à 7h15, lorsque nous sommes arrivés sous le vent de Canouan. Avons connu un autre beau moment de grâce, entre Union et Tyrell Bay, avec une vitesse de 6,8 nds. Normand et moi avons partagé la roue pour profiter de ce moment jouissif. Nous nous sommes ancrés à 10h45 (12°27'.400N 061°29'.426W). «Silya» nous y a rejoint à 11h45.

Le lendemain, direction Whisper Cove Marina, au Sud de Grenade. J'ai hésité entre passer sous le vent ou au vent de l'île??? On annonce encore du 5 Beaufort et + et, avec les Sargasses du côté Atlantique, j'ai opté pour un passage sous le vent... Super belle navigation jusqu'à Pointe Salines, où je prend un Cap pratiquement franc Est. Avec du ± 20 nds dans l'nez, c'était rokn'n'roll. Nous avancions quand même autour de 2 nds sur le fond. On a accosté à la marina à 13h10 (12°00'.612N 061°44'.022W).

Nous nous sommes rendus à la Marina Grenada Marine, pour la sortie du voilier, le 18 mai et, à la fin du trajet, juste au moment de prendre le chenal d'entrée, le Chart Plotter s'est remis à faire des folies. Nous sommes donc entrée dans St. David's Bay en visuel.

«Sweet Madame Blue» est maintenant sécurisée pour sa saison des ouragans.

Nous sommes revenus dans notre forêt boréale depuis un mois, et je réapprivoise mon environnement.  


dimanche 6 mai 2018

Bequia


Nous sommes rendus à Bequia depuis le 2 mai. Avons eu une traversée sportive, car les vents ont repris en force et ne veulent pas diminuer... On va faire avec et, comme notre date de retour est pour bientôt, on s'aligne pour un direct sur Grenade lors d'une prochaine petite accalmie.
Les photos et le reste de notre voyage seront mis à jour à notre arrivée à Grenade.

vendredi 13 avril 2018

La Martinique


Nous y sommes depuis le 20 mars.
L'idée de départ était de se rendre directement aux Saintes, en Guadeloupe, mais, chemin faisant, le presse-étoupe s'est mit à faire de drôle de couinement...

Nous étions rendu vis-à-vis Ste-Lucie, mais à quand même une trentaine de milles à l'Ouest. Nous avons donc tiré des bords pour se rapprocher de Ste-Anne, en Martinique.

Nous avons fait changer le presse-étoupe, à la marina «Carenantilles», puis sommes revenus à Ste-Anne (14°28'.014N 060°52'.486W). Nous attendons maintenant nos copains du catamaran «Silya», qui devraient arriver la semaine prochaine. 

P.S. On a une connexion internet avec le nouveau cellulaire de Normand, mais c'est pas assez fort pour mettre des photos.

mardi 6 mars 2018

Retour à la case «DÉPART»


Que d'aventures... Il faut croire que la nature ne veut pas qu'on quitte Grenade.

Déjà, le matin du samedi 3 mars a mal commencé. Je m'étais allongé un peu, sachant que Normand ne serait pas prêt pour mon départ souhaité à 9h00. Me levant à 8h30, je m'aperçois qu'il n'y a rien de prêt (monter l'annexe, l'attacher, faire ménage du cockpit etc...).
Finalement, après la course folle de Normand, on se prépare à quitter vers 11h15. Je m'aperçois que la lumière clignotante de mon GPS ne fonctionne pas. Pourtant, la nuit dernière, j'ai fait tout mon plan de navigation et ma route, et ça fonctionnait très bien. Allume, éteint, rallume... Bon ça fonctionne et quittons finalement à 12h00. N'oublions pas que je fais le quart de 18h00 à 6h00 (normalement) et que j'ai déjà dépassé mon heure de dodo (habituellement vers 6h30).
Passé Pointe Salines, on ouvre la grande voile et génois, puis je vais me coucher à 14h00. On prend un Cap 000°V, sur le Méridien 061°40', pour viser Les Saintes en Guadeloupe. Le vent est à 090° d'environ 15 nds (mon anémomètre est brisé, alors la force du vent est estimée).
Je me lève à 17h15 et prend la roue à 18h30: nous sommes vis-à-vis le passage Grenade/Carriacou. Normand mange un sandwich au fromage, et s'allonge à l'intérieur à 18h45. Il me dit que la voile est SUPERBE depuis notre départ. C'est un «état de grâce» comme on les appelles. Ce sont ces beaux moments où les voiles sont parfaitement placées et que la gîte n'est pas inconfortable.
J'installe mon MP3 avec un écouteur dans l'oreille, et c'est le bonheur...
20h30... La lumière du GPS s'éteint à nouveau!?! Tout mes cadrans fonctionnent, mais je ne sait pas où nous sommes, car le signal ne peut me voir... En fait y'a aucun signal. Nous sommes à la hauteur de l'île d'Union (SVG).
Je réveille Normand, on sort le petit GPS Garmin, qui me donne un positionnement, et nous décidons de rebrousser chemin. Connaissant bien la côte de Grenade, l'approche en visuel sera facile. Donc Cap 210° Mg.
La première chose que je fais lorsque nous naviguons, je repère sur mon compas le degré Magnétique qui correspond à ma route Vrai donc, pour mon Cap de 000°V, je savais que je faisais un 30°Mg. Une fois mon 180° fait (un demi-tour), j'obtenais donc un Cap de 210°Mg pour mon retour.
Normand est retourné se coucher et, avec le petit GPS, je fais un relevé sur ma carte papier au heure.
Une fois sous le vent de Grenade, à 1h30, j'ai enroulé le génois et je tenais le moteur à 2000 tr/min afin de diminuer ma vitesse. Je voulais attendre la clarté du jour pour passer Pointe Salines et longer la côte Sud jusqu'à Whisper Cove Marina.
On passe donc la pointe à 6h00, puis Normand appelle Gilles (proprio. de la marina) à 6h30 pour l'aviser qu'on arrive. On accoste à 8h00.
Je vais prendre une bonne douche, puis dodo à 9h30.
Notre électricien est arrivée à 14h00 et a démonté tous les appareils pour trouver deux fils qui se touchaient, créant probablement un court-circuit. On a laissé le tout ouvert 24 hres, et ça semble fonctionner.
Malheureusement, c'est maintenant la météo qui ne veut plus coopérer... Encore des vents autour de 20 nds pour les 10 prochains jours.

Une chance qu'on a quand même eux une belle navigation d'une vingtaine d'heures. Et, pour la suite, on continu de profiter de la belle vie qu'on a.

samedi 3 mars 2018

ENFIN... On remonte


Et bien ça y'est. J'avoue, ce n'est vraiment pas une superbe fenêtre météo, mais on va faire avec.
Ici aussi, la météo joue au yo-yo: des vents à décorner les boeufs puis, à partir de demain, quasiment pas de vents, voir nul par période. Ça sera donc une remontée voile et moteur, avec l'intention de se rendre en Guadeloupe. Une navigation continue de 48 hres.

Il est temps pour nous de voguer... ça nous manque vraiment.

vendredi 16 février 2018

Toujours à Grenade


Et pour plusieurs très bonnes raisons mais, la principale, Mme. Météo ne veut absolument pas collaborer. Décidément, ce n'est vraiment pas beau cet hiver. Les fameux «Christmas Wind» ne veulent vraiment pas quitter la région des Antilles.

Normalement, cette baie où nous sommes est assez calme. Là, on voit bien les «moutons» sur l'eau, et c'est ainsi à chaque jour depuis début janvier. Alors, on s'occupe à d'autres choses comme...

Raccourcir la barbe et les cheveux peut-être!

C'est déjà mieux.

Et comme le départ vers le Nord, s'il y en a un, n'est pas prévu pour l'instant, on ne pousse pas sur les travaux du «full encloser», mais ça avance.

On a le toit et les panneaux arrière...

Il ne reste que les panneaux de côté...

On avait aussi décoré le voilier pour la période des Fêtes, mais comme on est toujours à la même place et que ça donne une petite touche de gaieté au voilier, on a laissé nos lumières, qui fonctionnent à l'énergie solaire.

On voulait faire comme un genre de sapin, mais on avait beaucoup trop de lumières. Finalement, on dirait plus les ailes d'un ange.

Et voici la mascotte de la marina: Maman «Whisper» avec un de ses deux bébés, qu'elle a eu mi-décembre. Elle est apparue un jour, et n'est jamais repartie. Par contre, elle est sauvage et ne se laisse pas toucher. Mais, elle vient quand même manger dans ma main et me lèche les doigts...

On occupe donc notre temps à de menus travaux sur le voilier, et on profite de la merveilleuse nourriture de la marina...

Un souper Indien... DÉ-LI-CIEUX.

mardi 9 janvier 2018

Déjà un mois à Grenade


Et oui... Et on n'a pas vraiment fait grand chose. On se laisse porter par la routine quotidienne. On vit...

Petit retour sur notre arrivée ici. American Airline ne faisant plus de vol à une seule escale, et dans la même journée, j'avais opter pour un vol vers Chicago. Comme d'habitude la première escale est New York, je me suis dit que l'aéroport de Chicago ferait un changement dans nos habitudes... histoire de voir autre chose. Oups!!! Chicago étant la ville des vents, on a eu une belle surprise à Montréal. À cause de fortes rafales de vent à Chicago, plusieurs vols sont annulés, et d'autres retardés. C'est le cas du nôtre. Départ prévu à 12h24, il sera reporté à 14h00. Et là, c'est le branle-bas de combat pour ceux qui ont des connexions à Chicago.

Coup de bol pour moi... Avec ma chaise roulante et mes déplacements limités, je prend toujours des escales assez longues, afin de m'assurer de pouvoir parcourir les longs couloirs de certains aéroports, et d'arriver à temps à mes vols.

Donc, notre prochain vol Chicago/Miami est prévu à 20h30. Le vol Montréal/Chicago étant de 2h50, on est encore amplement dans les temps. Évidemment, si tout reste comme prévu. Finalement, l'embarquement se fera à 14h00 pour un décollage à 14h35. On se fera bercer par de la turbulence tout le long du trajet et, que dire de l'atterrissage... L'avion roulait de gauche à droite jusqu'à toucher le tarmac, à 16h35. J'allais oublier. Chicago ayant 1 hre de moins que Montréal, il n'est ici que 15h35.

Une chaise roulante m'attend à la sortie et se rendons à notre porte pour le prochain vol: K-16 et arriverons à 17h10. Normand a repéré quelques restaurants, mais aboutissons à un comptoir McDo. En à peine 20 minutes, on aura fini de manger et vérifions notre prochain vol AA1644... L'embarquement est maintenant à la porte H-5. On y sera à 18h20. On annonce que plutôt que 20h30, notre vol, pour Miami, sera remis à 21h00. À 21h35, on nous annonce que le vol sera à la  porte H-14... Tous les gens en attente se précipite vers la prochaine porte. On nous dit que le départ sera à 22h40... Mais y'a toujours pas d'avion d'arriver??? Finalement, on embarquera à 22h45 et reculons à 23h10. Le pilote nous avise que vu le flot d'avions sur la piste, il va y avoir du retard!?! On décollera enfin à 23h40.

Il faut vous mentionner ici que, le printemps dernier, nous avions dû coucher dans l'aéroport de Miami et il y fait un froid glacial... Même mon gros nounours poilu a froid alors... Comme on récupérait nos valises et sortions de la zone d'embarquement, cette fois, j'avais pris soin d'y mettre des couvertures en polar, un col roulé et des mitaines en polar.

On atterri à Miami à 2h13 (heure de Miami). Le préposé avec ma chaise roulante arrive à 2h45, et nous dépose prêt de la porte D-25, avec d'autres gens qui attendent le matin pour leurs vols... On ne récupère pas nos valises et restons dans la zone d'embarquement... Merde!!! Mon linge chaud et mes couvertures! Bon, le matin arrive bientôt et le flot de gens dans l'aéroport va faire augmenter la température... Enfin j'espère.

On essaie de dormir mais rien à faire... Maudit que c'est frèèète. À 5h15, on quitte notre place pour rejoindre notre porte d'embarquement, la D-27, juste à côté. Normand va se chercher un bagel au oeuf, et j'ai mangé mon muffin de Chicago. L'embarquement se fera à 10h20 et décollerons à 10h50, comme prévu. J'avance ma montre d'une heure, pour être à l'heure de Grenade, met la musique dans mes oreilles, et dort tout le long du trajet. Normand sommeillera un peu. Arriverons à 14h50 et le chauffeur de «La Sagesse» nous attend.

Comme à chaque année, on se payera un 3 jours à «La Sagesse» Nature Center. Je vous met le lien, si le goût d'un endroit de repos total, et sans distraction, vous intéresse http://lasagesse.com/
Comme l'endroit est juste à côté de Grenada Marine Marina, où notre voilier est sorti de l'eau, c'est l'endroit idéal pour commencer notre grand nettoyage du retour. «La Sagesse» offre aussi le transport pour s'y rendre (parce que c'est à côté, mais pas vraiment faisable à pied).

Je reste à «La Sagesse» les deux premiers jours, histoire de récupérer de mon voyage, et Normand se rend au voilier pour vérifier l'état de celui-ci, et débuter le ménage.

Voici un aperçu du paysage qui m'entoure, pendant que mon homme travaille comme un forcené (enfin c'est ce que je crois).


La végétation et, lorsque le soir arrive...

De mon balcon, ça ressemble à ça... Question de me reposer, y'a pas plus beau et plus calme.

Un petit couple se promène... C'est vraiment super relaxant comme endroit.




Normand se paye une petite saucette, question de se rafraîchir.

La troisième journée, on emménage dans le voilier. Par contre, cette année, Normand a eu la surprise de découvrir que nos batteries étaient complètement mortes... Elle bouillaient presque. Donc, les seules choses qui fonctionnent, ce sont les prises électriques et le micro-onde. Pas de pompe à eau et pas de frigo. Par contre, le nouveau restaurant de la marina offre un menu vraiment excellent. C'est tout un contraste avec les autres années.

Une semaine après notre arrivée, Normand avait installé 5 nouvelles batteries, et, 3 jours plus tard, nous étions à l'eau, direction le quai de Whisper Cove Marina (12°00'.614N 061°44'.021W). Ça nous a pris à peine 1 hre pour s'y rendre.

Comme nous avons décidé de faire refaire le «full encloser», et que nos îles de prédilection (îles Vierges et St-Martin) ont été détruites (ou presque) par les ouragans Irma et Maria, on demeure à Grenade pour l'instant. De toute façon, nous n'avons même pas de bimini sur la tête, et nous sommes quand même à la vitesse des Caraïbes, pour les travaux... Slow, slow... 

On a, depuis l'année dernière, une toile qui couvre la moitié arrière du voilier, lorsque nous sommes ancrés. Mais on ne peut naviguer avec ça. On voit bien que ça s'installe par-dessus la bôme.

Michael, de Sunshine Canvas, a réussi à terminer notre «dodger» pour la navigation entre la mise à l'eau et Whisper Cove. Ça donne ceci:
En plus, avec l'ancien modèle, nous n'avions même pas d'attaches pour le panneau central.

Maintenant, on attend le reste...

P.S. Mes billets de retour sont achetés et, cette fois, un vol direct Grenade/Toronto, puis Toronto/Montréal dans la même journée. Normalement, ils sont plus dispendieux que ceux avec 2 escales en 2 jours mais, cette année, ils sont plus abordables. De toute façon, même plus dispendieux, on commence à trouver ça difficile de faire le voyage en 2 jours.

P.P.S. J'espère que personne n'ose dire que la vie est plate. Ça dépend toujours de la façon de la regarder et, la mienne, elle est pleine de belles aventures.