vendredi 14 septembre 2012

L'explosion de mon ordinateur...


C'est même pas une «joke», ou si peu. J'avais déjà des problèmes avec mon ordinateur, suite à un coup subi lors d'une navigation. Il s'éteignait subitement, sans raison, et de plus en plus souvent. Puis, lors d'un orage, nous avons eu une petite panne électrique, à peine 30 secondes. Environ 3 minutes après le retour du courant j'entend «pouf», puis une légère odeur de plastique brûlé. Mon ordinateur venait de rendre ses armes. «J'eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes, lui montrer le grand trou qu'il me faisait au fond du coeur...» (Le p'tit bonheur, Félix Leclerc) Rien, nada, que dalle, nenni. Et bien, finalement, merci la vie d'être si peu familière avec son fonctionnement. Comme je ne sais même pas comment télécharger des fichiers ou écrire une lettre, tout ce que j'avais dans mon ordinateur, c'était mes photos. Et là, merci le gendre. Il avait pris soin de mettre toutes mes photos sur un disque externe, à mon retour de Grenade (parce que, encore là, j'ai beau avoir un disque externe, je ne sais même pas comment l'utiliser). Finalement, donc, il y a eu perte des photos de ma «marmaille», faites depuis mon retour à la mi-mai jusqu'à l'explosion à la mi-juillet, et mon accès à «airmail» via mon radioamateur.

Après un appel désespéré au gendre, à Montréal, j'ai vraiment eu confirmation de la perte de mon outil de communication et d'information. Sans même hésiter, ma commande était passée pour l'acquisition d'un plus récent. Il est donc arrivé dans ma vie vers la mi-août (et je n'ai même pas retenu la date, mère indigne que je suis). Déjà, il n'est pas de la même famille que l'ancien. Il s'agit d'un Samsung, alors que l'autre était un Toshiba. Mais, malgré tout, ce sont quand même des asiatiques tous les deux (de Corée du Sud pour le premier, et du Japon pour le deuxième). Puis, il a un clavier numérique (l'autre n'en avait pas). Il faudra donc apprendre à mes doigts à se repositionner. Mais la plus grande adaptation se fera avec son caractère. Il est complètement différent. Enfin presque... Je n'ai quand même pas fait l'acquisition d'un Mac. En fait, il a les mêmes fonctionnalités que l'autre, mais pour y avoir accès, l'approche est différente. C'est un peu comme ma «marmaille» à Saint-Donat. Pour établir un contact, je doit apprendre à l'apprivoiser.

Même cette page d'écriture de mon blogue, ce n'est plus pareil. Le résultat sera le même, mais toute la structure du site est différente. Je dois «tâtonner» plusieurs minutes, faire des «essais/erreurs» pour comprendre le fonctionnement. Mais j'y arriverai, j'ai confiance. Outre mon nouveau «bébé», j'ai commencé à me passionner pour la photo. Seulement autour de la maison, et du gros plan. Je vous fait donc partager ma nouvelle passion.

Ma «marmaille» est tellement habituée à sa routine, que lorsque que suis en retard, ils viennent me réclamer leur dû.

Des chardonnerets au mangeoire.

 Geai Bleu. Avec les chardonnerets, c'en est un autre qui n'est pas facile à photographier.

Une autre belle surprise, un Pic Maculé. Et cette année, j'en ai vu plusieurs.
Puis hier, le 13 septembre, pendant que Normand lavait les vitres, il me crie: «vite, ta caméra, ils sont revenus». Wow! Super. Voyez par vous-même.


Ma famille de dindons sauvages, maintenant adultes (texte du 2 juillet).

Après la faune, je me suis intéressée à la flore qui m'entoure. En fait, j'ai réalisé que nous étions entourés d'une multitude de champignons. En vrac, quelques photos:





Ça vous donne une idée de la grosseur. Et je continue:





Il n'y manquait que les Schtroumpfs, et je ne les ai pas encore vus. Bientôt peut-être, qui sait!
J'ai continué mon apprentissage du gros plan, avec «les bibittes» qui m'entoure.




Afin d'augmenter le défi, j'ai ajouté au gros plan, la patience. Un peu comme avec certains oiseaux, je dois me positionner et attendre. Un fois le sujet identifié, je dois m'en approcher pour le capter en gros plan. Je n'ai qu'une petite caméra Canon PowerShot D10 sans téléobjectif. Donc, quand ça fonctionne, c'est doublement réjouissant.
Il a fallu aussi que je démêle abeille, guêpe, bourdon et taon. Ouf! Pas évident.

 La guêpe. Pour la reconnaître, la seule qui est non-velu.

Le bourdon. Gros, robuste, au corps velu. Ah! Cette définition me rappelle une connaissance, mais je ne citerai pas de nom.

Là c'est difficile. Ne semble pas velu mais, avec cette prise de vue, on ne voit pas bien le corps. En plus, dans la famille des abeilles, il y a aussi les faux-bourdons. Pas évident... Finalement, après des recherches intensives, j'ai appris que j'avais tout faux pour cette photo. Il s'agit d'un diptère. Une sorte de mouche finalement.

Guêpe sur mon Épervière orangée.

C'était vraiment la première fois que je regardais un pissenlit de près. Cette plante fait partie de la famille des Asteraceae, qui regroupe une variété d'environ 1300 espèces.

Et ça pousse partout.

Une autre variété.

Chenille. Et maintenant, voyez ce que ça m'a donnée.

Un papillon avec des cheveux?

Un Amiral.

Et un monarque.
Maintenant, et pour finir, variété de photos prisent autour du logement de Montréal.

Fusion de multiples tomates, dans le jardin de la voisine.