jeudi 17 mars 2011

Correction clear-out des U.S.V.I.


Petite correction de mon dernier message à propos du clear-out des U.S.V.I. Comme nous sommes en territoire Américain et, tout comme aux États-Unis, il n'y a pas de clear-out à faire en sortant des U.S.V.I. Vous devez faire un clear-in en entrant aux B.V.I. soit à Tortola ou à Josh Van Dyke. Cette fois, en sortant des B.V.I, vous devrez faire un clear-out pour pouvoir entrer à St-Martin et le meilleur endroit pour y entrer est Marigot Bay du côté français de l'île.

samedi 12 mars 2011

Culebrita et St. Thomas (U.S.V.I)


Nous avions beaucoup entendu parler de l'île de Culebrita. Tous étaient unanimes à nous conseiller d'y faire un saut. Je confirme, C'EST À VOIR. À 1h15 de Culebra, c'est un autre incontournable et il y a une grande quantité de moorings. Nous pouvons aussi ancrer, s'il ne reste plus de mooring, mais en faisant toujours attention aux coraux. Nous avions profiter de l'avant-midi du 7 mars pour terminer nos provisions de nourriture à Culebra puis, à 14h00, nous avons levé l'ancre. Nous sommes arrivées à 15h30 et comme il ne restait que trois "boules" d'ancrage, Prana s'est mis à l'ancre (18°18'.866N 065°13'.972W).

Plage et moorings côte Sud de Culebrita.

Le lendemain matin, je reçois un appel de Monelisa à 8h15, sur VHF, puis j'entend en musique "happy birthday" et "bonne fête". Wow! Quelle belle attention pour mes 50 ans. Normand me remet un cadeau: le beau collier "tortue" en cristal Swarovski que je reluquait depuis deux jours. Nous quittons en annexe, à 9h00, pour se rendre sur le bord et traverser l'île par un petit sentier pédestre. Si j'ai pu le marcher, s'est faisable. À peine une quinzaine de minutes et nous arrivons dans un "blue lagoon" avec accès à un "jacuzzi" naturel. Ça prend quand même une bonne marche en montagne pour atteindre le "jacuzzi" mais le "blue lagoon" vaut le détour. Il y a aussi une bonne quantité de moorings, mais l'endroit peut être assez rouleur. Sur une douzaine de "boules" il n'y avait qu'un catamaran. L'idéal est de s'installer au Sud et de traverser à pied.

Baignade au "blue lagoon" du Nord de Culebrita.

La créativité de chacun fait plaisir à voir. Elle était là à notre arrivée.

Après la baignade, la siesta. Roger et Joane de "Monelisa".

Louis et Christine de "L'Albatros".

Rincez-vous les yeux.

Départ du lendemain à 5h00. Navigation assez sportive avec des vents jusqu'à 20 kn du NE et, comme nous naviguons vers l'Est, au près serré. Il nous aura fallu 5h00 pour atteindre notre ancrage dans la baie de Charlotte Amalie, St. Thomas, U.S.V.I (18°20'.258N 064°55'.893W). Il faut dire que nous avons dû redescendre vers Culebra, afin d'éviter un récif de corail, avant de nous diriger vers les U.S.V.I. Juste avant notre entrée dans la baie, nous avons aperçu deux jets d'eau se dessiner devant l'étrave de Sweet Madame Blue et, quelle surprise! Deux et peut-être trois baleines à l'avant.

Les deux baleines.

Il y en a même une qui me faisait des saluts de ses nageoires.

Nous suivons les autres pour s'informer des formalités. Assez simple. Comme nous avons un "cruising permit" Américain toujours valide et que nous sommes dans les Îles Vierges Américaine, nous n'avons que l'immigration à faire. Apportez quand même vos documents au cas. À l'immigration (qui est le même bureau que la douane) vous n'avez besoin que de vos passeports et tous les membres du vaisseau doivent se présenter. Le bureau se trouve à Charlotte Amalie sur le bord du "boardwalk". Par contre, pour vous rendre dans les B.V.I (British Virgin Islands) vous devez faire un "clear-out" des U.S.V.I dans la dernière île que vous visiterez. Pour nous se sera surement à St. John.

Le drapeau des U.S.V.I.

Ciel du soir le 9 mars, Charlotte Amalie, St. Thomas, U.S.V.I.

Notre voisin d'ancrage.

Ciel du soir le 10 mars, Charlotte Amalie, St. Thomas, U.S.V.I.

HOMMAGE À LA BELLE SOLIDARITÉ DES NAVIGATEURS.
Depuis Mayaguana, aux Bahamas, j'ai perdu l'usage de mon "chartplotter". Nous l'avions ouvert pour un nettoyage des connexions, mais il m'a lâché à nouveau et, cette fois, c'est pour de bon je crois. Je navigue donc avec des cartes en papier et en visuel. Pour les navigations de nuit, je suis "la gang" pour sécuriser ma navigation. Nous avons fait plusieurs téléphones et tentatives afin de trouver un Raymarine C-70 (comme le nôtre) ou un C-80 qui ferait aussi l'affaire mais sans succès (ce sont d'anciens modèles). Tout ce qu'il y a de disponible c'est le nouveau C-90 à 2700$ et avec probablement l'obligation de racheter des "chips" à 200$ chacun pour les cartes des Caraïbes. Le 27 février, je discute sur le réseau HF de 16h30 de mon problème de navigation et, aussitôt, je reçois des appels de plusieurs navigateurs prêt à m'aider. Y'en a un qui va s'informer à St. Thomas (nous étions alors à Salinas, Puerto Rico), Jocelyn (qui travail l'été à Boathouse) va s'informer à Montréal, un autre nous dit de tenter à la marina Gosselin et nous indique le numéro de téléphone. Wow! Tout le monde se donne la main pour m'aider, c'est tellement apprécié. Le résultat final: nous avons trouvé un C-80 à Montréal et devrions l'avoir par la poste, mardi prochain, à Charlotte Amalie, St.Thomas. UN GROS GROS MERCI À TOUTE LA COMMUNAUTÉ DES NAVIGATEURS.

lundi 7 mars 2011

Ponce (Puerto Rico) à Culebra (Spanish Virgin Islands)


Outre les plages et la farniente, la vie en voilier ressemble beaucoup à la vie de tous les jours: épicerie, ménage et lavage. Certain profite du week-end pour s'évader de la routine, nous faisons de même en voilier. Beaucoup de navigation et de planification puis, du repos et de la plage quand les conditions le permettent.

Le lavage de l'avant-midi qui sèche sur les filières de Sweet Madame Blue.

Ciel du matin à Ponce, Puerto Rico, le 26 février.

Nous avons quitté Ponce le matin du 26 février, à 7h00, direction Isla Caja de Muertos. Belle surprise à notre arrivée à 8h45. Il y a des moorings d'installés et c'est gratuit. Cela permet de protéger le fond marin et les coraux. C'est aussi la première fois, depuis les Bahamas, que nous retrouvons une eau si claire (17°53'.336N 066°31'.678W). Après les repas du matin, Normand et moi entreprenons de menus travaux sur le voilier pendant que le reste de "la gang" part en randonnée pédestre pour escalader la montagne. En après-midi la plage et la baignade.

La plage principale de Isla Caja de Muertos, Puerto Rico.

Ce qui est bien, sur cette île, c'est qu'il y a plusieurs petites portions de plage disponibles. Nous nous sommes facilement trouvés un p'tit coin à nous "la plage des mousquetaires". Et, que fait-on sur une belle plage de sable?

Louis (L'Albatros), l'instigateur de l'activité de l'après-midi. Tout a été fait avec des matériaux trouvés sur la plage.

Le résultat final. Et croyez-le ou non, une paire d'espadrille se trouvait sur la plage, et personne dedans!!!

Nous avons quitté ce paradis le lendemain matin à 5h00. Nous avions 17 milles à parcourir pour nous rendre à Playa de Salinas. Une belle navigation avec génois, quand le vent adonne. Nous nous sommes ancrés à 8h15 au fond de la baie, face à la marina de Salinas (17°57'.555N 066°17'.574W). Nous avons pu louer des voitures pour le lendemain. 2 Toyota pour 40$ par jour par voiture. Nous nous sommes séparés en deux groupe, nous avec Louis et Christine de l'Albatros, pour aller visiter San Juan. À ne pas manquer, ça vaut vraiment la peine. Après 45 minutes de route, arrêt au West Marine, un incontournable. Nous étions comme des enfants dans un magasin de bonbons et, évidemment, nous avons acheté. Après, un autre incontournable, dîner au Subway puis direction vieux San Juan. Comme je ne peut suivre la vitesse des autres (j'aurais dû amener ma chaise roulante du Québec mais bon...) Normand et moi prenons un radio VHF, pour demeurer en contact avec les autres, et nous dirigeons lentement vers le Fort "Castillo San Cristobal". Coup de bol, une chaise roulante est disponible pour la visite et c'est vraiment à voir.
Au retour, arrêt dans un café pour pâtisseries et super bon café puis boutiques de "guenilles". Je me suis laissée tenter par deux robes et un t-shirt. Nous avons quitté vers 17h30 afin de revenir de clarté. Ouf! Après quelques détour arrivons à la marina à 19h15.

Ville de San Juan, Puerto Rico.

Playa de Salinas, Puerto Rico.

Sternes Flugineuses que j'ai attiré avec mon sifflet spécial (acheté à San Juan) vendu par Audubon (organisme international qui s'occupe de la protection des oiseaux).

C'est finalement le matin du 2 mars que nous avons repris la route vers l'Est. Une petite navigation de 6 milles environ, pour se rendre dans la baie d'Inferno. Nous y sommes arrivés à 11h30 (17°55'.511N 066°13'.049W).

Ciel du soir le 2 mars, Inferno Puerto Rico.

Nous quittons le lendemain matin à 4h50. Comme les Alizés sont très présents le long de la côte et que le relief côtier en augmente la force, nous devons naviguer avant qu'ils se lèvent soit entre 20h00 et 10h00.

En navigation vers Patillas. Je crois qu'il dormait.

Belle découverte. Petite baie avec des vaches de montagne et des coq qui chantent toute la journée. Nous nous ancrons à 8h15 (17°58'.565N 065°59'.746W).
Patillas, Puerto Rico.

Comme le départ est prévu à 2h00, la nuit prochaine, on soupe tôt pour que je me couche un peu avant le départ. Nous avons levé l'ancre à 1h50 le matin du 4 mars. Toujours de belles navigations la nuit. Normand a pu faire sa nuit de sommeil pendant que P.A et moi dirigions Sweet Madame Blue vers notre prochaine destination. Nous avons jeté l'ancre à 7h00 à Arenas, Isla de Vieques, Spanish Virgin Islands (appartient à Puerto Rico). (18°06'.664N065°34'.680W).

À l'approche de notre ancrage de Vieques.

Je me couche après mon repas et Normand va avec les autres sur la plage. Comme il y a beaucoup de bibittes, je préfère rester au voilier en après-midi et faire mes cartes. Comme mon "chartplotter" fait encore des folies, je doit absolument faire ma navigation sur les cartes papiers et m'aider du "chartplotter" quand il fonctionne.

Plage de Isla de Vieques, Spanish Virgin Islands.

Les trois mousquetaires à l'ancrage de Isla de Vieques.

L'île de Vieques.

Le matin du 5 mars, nous levons l'ancre à 6h00. Nous avons décidé hier, avec la gang, de nous diriger vers Culebra. En voulant ouvrir la grande voile, nous nous apercevons qu'elle est coincée dans l'enrouleur de mât donc, navigation avec génois pour l'avant-midi. Nous avons l'impression de naviguer au lac Champlain: plusieurs petites îles à distance de vue. Qu'elle belle journée de voile. J'ai gardé mon plan de navigation initial soit Cap au Nord, car le vent est ENE puis, direction Est à moteur, ce qui était prévu étant donné les Alizés. Nous prenons un mooring gratuit (il y en a 3) à 11h00 à Cayo de Luis Pena, Culebra (18°17'.937N 065°19'.971W). C'est aussi possible de se mettre à l'ancre en faisant attention aux coraux. Nous réussissons à décoincer la grande voile juste avant une ondée qui permet à Normand de nettoyer le voilier et de prendre une douche. C'est un INCONTOURNABLE pour les coraux et la quantité incroyable de tortue que nous apercevons. L'eau est de la même clarté qu'aux Bahamas.

Plage Cayo de Luis Pena, Culebra.

Le lendemain matin direction Nord pour faire le tour de l'île. Beaucoup d'endroit pour s'ancrer et avec des moorings puis entrons dans Ensenada Honda, Culebra, à 9h15. Nous nous ancrons au fond de la baie, à l'Ouest de Cayo Pirata, à 9h45 (18°18'.280N 065°17'.936W). L'Albatros et nous quittons ensemble pour explorer le coin. Nous arrêtons à une belle boutique, où Christine et moi en profitons pour nous gâter puis direction Dinghy Dock restaurant pour un dîner. Retour au voilier puis un 5 à 7 au resto-bar "Mamacitas Bar & Grill". Un autre coup de coeur sur le bord de la rivière entre "Sardinas" et "Honda".

Ensenada Honda, Culebra.

jeudi 24 février 2011

Les photos de Puerto Rico


N'oubliez pas de consulter le texte, plus bas, concernant notre traversée et les détails liés à ces photos.

Ciel du soir, le 13 février, dans le Mona Passage.

Pendant mon quarts de nuit, le repos du guerrier. Ça prend quelqu'un en forme pour compléter les formalités et, surtout, pour s'y rendre. Pas toujours évident.

Notre arrivée à Boqueron, Puerto Rico.

Les formalités complétées, nous hissons le drapeau de Puerto Rico.

Les trois mousquetaires à Cabo Rojo, P.R.

Un oiseau dans les Mangroves.

Les racines des Mangroves. Tous les navigateurs savent qu'en cas d'ouragan ou de vents très forts, nous pouvons attacher le voilier à ces racines qui sont extrêmement solides.

Le phare de Cabo Rojo.

Ciel du matin, le 19 février, à la sortie de Cabo Rojo.

Tunnel sous les Mangroves, La Parguera.

Ciel du soir, le 19 février, La Parguera.

Ciel du matin, le 20 février, La Parguera.

La "pataugeuse" de Gilligan's Island.

Notre p'tit coin de plage près de Gilligan's Island.

Le Pina Colada de Normand, restaurant "Jacinto" Gilligan's Island.

La ville de Ponce.

De la République Dominicaine à Puerto Rico


Ma connexion internet n'étant pas aussi bonne que je croyais, je vous envoi les photos plus tard. Nous avons finalement quitté Samana (R.D) à 17h45 le 12 février. Déjà le vent avait forci jusqu'à 22 kn avec de bonnes vagues jusqu'à 10 pieds, dans l'pif. Disons que le premier 6 hres de navigation fût houleux. Une fois à la pointe de Macao, le temps s'est lentement calmé pour nous permettre une navigation beaucoup plus confortable. Nous avons dû faire un peu de slalom entre les nuages menaçants, vers 21h30 le 13 février, afin d'éviter un grains qui se dirigeait vers nous. Nous en avons été quitte pour quelques gouttes de pluie, sans plus. Un peu à l'image de notre approche de la République Dominicaine, nous avons dû ralentir la vitesse au minimum pour nous permettre d'arriver de clarté à Boqueron, Puerto Rico. Nous y serions arrivés à 2h00 si nous avions maintenu notre vitesse. L'Albatros s'est fait accosté par un bateau sans feux de navigation, la Coast Guard, mais ils ont été très gentil. Nous nous sommes finalement ancrés à 7h15, au fond de la baie et tout près de la marina (18°01'.375N 067°10'.805W). Je me suis couché aussitôt car j'avais mon 6 heures de nuit dans l'corps. Comme Normand avait bien dormi, il a quitté avec les autres pour se rendre en taxi à Mayaguez afin de faire les douanes. Avec le "cruising permit" américains, aucun problème et gratuit (sauf pour le taxi, bien sûr). Nous y sommes restés 4 jours, puis avons repris lentement la route. Un fois "le Mona Passage" fait, on peut dire que les vrais vacances commences. Disons que nous sommes un peu moins à l'écoute de la météo et des plans de route de longue navigation. Après le Gulf Stream, le Mona Passage est le deuxième "piège" redouté des navigateurs. Maintenant on joue aux touristes, on fait de petite navigation et on profite de la vie.
Nous avons quittés Boqueron à 10h00, le 18 février, direction Cabo Rojo. Nous y sommes arrivés à 12h00 (17°56'.531N 067°11'.889W). L'annexe est mise à l'eau et nous explorons les alentours mais, comme le ciel est menaçant, nous revenons au voilier et Normand en profite pour nettoyer la coque de "Sweet Madame Blue".
Le lendemain matin, départ à 5h30 direction La Parguera. Belle navigation dans un calme plat de vent et de vague donc, à moteur. Nous nous ancrons à 8h45 (17°58'.203N 067°03'.648W). Nous avons sillonné le coin en annexe, et avons pu naviguer dans un beau tunnel bordé de Mangroves. Il nous aura fallut un bon 45 minutes pour nous trouver un endroit afin d'y laisser nos annexes (nous sommes 4) et de visiter la ville. Décevant. Beaucoup de restaurants et de boutiques de souvenirs, mais vraiment rien d'autre.
Nous avions prévu y rester 2 jours mais, devant le peu d'attrait de l'endroit, nous avons quittés le lendemain matin à 6h20 pour Gilligan's Island. Cette fois une belle navigation à voiles et moteur. Nous avons jetés l'ancre à 9h00 (17°56'.794N 066°52'.401W). Comme nous sommes dimanche, l'endroit est surpeuplé. Il y a même un traversier qui amène les gens sur l'île où ils sont tous agglutinés dans environ 3 pieds d'eau. On se croirait dans une piscine public de Montréal une journée de canicule. Nous nous sommes trouvés un coin moins populeux pour y passer la journée; une petite rivière bordée de Mangroves. Le lendemain matin, la "gang" part en excursion de randonnée pédestre pendant que Normand et moi, ainsi que Roger de Monelisa, profitons de la matinée pour paresser. Nous les rejoindrons au restaurant "Jacinto" pour diner, et Normand expérimente encore le Pina Colada. C'est devenu un nouveau défi pour lui: à quel endroit se trouve le meilleur Pina Colada? Nous finissons la journée dans l'eau de Gilligan's Island (comme nous sommes lundi, c'est moins peuplé).
Départ à 7h00 le matin du mardi 22 février. Du vent de 18 kn, ENE donc encore dans l'pif, avec de bonnes vagues de 5 pieds et plus. Disons que ce fût un peu plus sportif comme navigation mais, de si courte durée que ce fût tolérable. Nous nous ancrons à Ponce à 11h00, juste à côté de la marina "Ponce Yacht and Fishing Club" (17°57'.993N 066°37'.111W). N'espérez aucun service venant de cette marina car c'est un club privé. Pour y accoster notre annexe ou prendre une douche c'est 10$ par personne. Après nous êtres rapportés aux autorités, via Skype, Normand commence le remplissage du diesel et du réservoir d'eau. En passant, il y a bien de l'essence et du diesel ainsi que de l'eau à cette marina mais, ATTENTION. Lors de notre arrivée, le préposé nous a chargé 0.25$ le gallon d'eau, et en argent, car il disait ne pouvoir le charger sur la facture. Comme le lendemain nous avions encore besoin de 10 gallons d'eau, il nous en a coûté que 0.10$ le gallon et sur la même facture que l'essence. Y a-t-il quelqu'un qui s'est rempli les poches? Hier, le 23 février, journée magasinage à Ponce. La Plaza del Caribe Mall: gros centre commercial avec Sears, 6 salles de cinéma et toute les boutiques connues. Idem aux Galeries d'Anjou. Après un bon repas copieux de mets chinois, direction Walmart. Comme nous étions à plusieurs milles de là, un bon samaritain à bien voulu nous y conduire en deux groupes de 4 personnes. Super gentil. Nous en avons profité pour faire une bonne épicerie.

mardi 22 février 2011

Résumé de la République Dominicaine


Enfin une connexion internet qui me permet de vous faire parvenir quelques photos. Nous avons beaucoup navigué depuis les derniers jours, ce qui nous a conduit jusqu'à Ponce (prononcer Poncé) Puerto Rico. Avant tout, un retour sur la République Dominicaine.

Ville de Puerto Plata, République Dominicaine.

Plage de Sosua. Endroit très très touristique.

Je trouve qu'il ressemble au père d'Indiana Jones dans "Indiana Jones and the last Crusade". Le rôle est tenu pas Sean Connery.

Tout le long de la côte de la République Dominicaine, nous longeons de magnifiques montagnes. Nous avons l'impression de naviguer dans le bas du fleuve, mais avec chaleur et eau bleu.

Chez nous ce sont les fôrets de conifères, ici, ce sont des fôrets de palmiers. Wow!

La magnifique plage d'Escondido (El Vallee sur les cartes).

La pointe Nord-Est de la République: Cabo Cabron.

La ville de Samana.

Un incontournable dans cette ville; le restaurant "El Rancho du' Vagabond". C'est un ami qui nous l'a conseillé et il avait raison, c'est DÉLICIEUX. Restaurant tenu par un italien où l'on sert la meilleure pizza de toutes les antilles (je n'ai pas encore expérimenté les autres pizzéria, mais c'est vrai qu'elle est succulente), avec une belle terrasse extérieur. Voici les coordonnées: Calle Cristobal Colon 4A. Tél:809-538-3800 et cell:809-904-3256. Si ce n'avait été de l'accueil des "autorités" qui insistent vraiment trop pour une "petite commission", j'aurais vraiment aimé avoir la possibilité de visiter ce pays. C'est vraiment à couper le souffle. Malheureusement pour eux, la plupart des navigateurs qui remontent vers le Nord, font tout pour éviter de s'y arrêter. Nous avons même dû débourser un autre 15$ d'amende, car notre "despacho" indiquait Puerto Rico plutôt que Samana. La cerise sur le sundae... La journée de notre départ, les autorités devaient venir nous porter notre "despacho" à 16h30 à notre voilier, et idem pour les autres, dont deux voiliers américains. À 17h15 toujours aucun signe des autorités. Le propriétaire du catamaran "Babe" met son annexe à l'eau pour se rendre au quai de la marine. Le responsable est sur le quai avec nos papiers, mais il ne trouve pas de bateau disponible pour venir nous les porter!!! C'est le proprio. de "Babe" qui a servi de taxi. Pas fort comme organisation...