samedi 2 avril 2011

Les Îles Vierges



Photo de la mer des Caraïbes. Vous pouvez ainsi visualiser le trajet parcouru et ce qu'il nous reste à faire.

Orage au large de Charlotte Amalie. Heureusement pour nous, nous étions protégés par les montagnes qui nous entouraient.

Nous avons quitté St. Thomas l'après-midi du 17 mars. Nous nous sommes rendus à l'île voisine, St. John, pour nous installer à un mooring de Caneel Bay (18°20'.512N 064°47'.566W). Malheureusement, il n'y a aucun (ou peu) d'endroit pour se mettre à l'ancre dans St. John. Nous n'y sommes demeurés qu'un soir donc, le lendemain, petite baignade à Francis Bay, St. John (18°21'.850N 064°44'.856W), pour ensuite se diriger vers Soper's Hole, à Tortola, afin d'y faire nos douanes d'entrée des BVI (18°23'.217N 064°42'.157W). Comme les hommes (nous étions en compagnie de Roger et Joane de Monelisa) reviennent assez tôt des douanes (14h30), nous décidons de se diriger vers Norman Island pour prendre un mooring à The Bight (18°18'.904N 064°37'.231W). Nous étions sur Monelisa en 5 à 7 lorsque les responsables sont venus collecter leur dû: 30$ le mooring. Oups! On devrait quitter demain.

Ciel du soir, le 17 mars, Caneel Bay.

Drapeau des BVI (British Virgin Island).

Ciel du soir, le 18 mars, The Bight, Norman Island.

Le lendemain, quittons en milieu d'avant-midi en direction de la partie Nord de Norman Island. Avions cru voir une belle plage hier, mais ce fût finalement assez décevant. Nous décidons donc de poursuivre vers Peter Island pour Little Harbour. Nous sommes déçus par l'étroitesse de l'endroit et le nombre déjà nombreux de bateaux. Nous poursuivons donc jusqu'à Great Harbour et tentons de se mettre à l'ancre au fond (Sud-Est) de la baie: c'est très profond (40' et +) et ça tient pas. Ressortons pour se diriger à Deadman Bay. C'est inscrit dans les guides que c'est privé et qu'on ne peut y débarquer mais, comme il est déjà tard, décidons d'au moins s'y mettre à l'ancre (18°21'.383N 064°34'.318W). Superbe endroit avec un immense "Resort" qui borde la plage. Comme nous apercevons une annexe sur la plage du côté Est, nous décidons d'y tenter le coup. Chemin faisant, nous croisons un catamaran québécois qui nous indique qu'il n'y a pas de problème à utiliser la plage et les chaises du côté Est. Lui n'a jamais eu de problème. L'eau est super chaude et d'une clarté incroyable. Nous avons adopté l'endroit pour deux jours.

Plage du "Resort" de Deadman Bay.

Je me prélasse dans l'eau claire. N'aurais été du fait que la peau "ratatine" à force d'être dans l'eau, j'y serais demeurée toute la journée.

La plage de l'Est, Deadman Bay.

Ciel du soir, le 19 mars, Deadman Island.

Forêt de cactus. Le climat étant plutôt aride et sec, les cactus font la loi ici. Si vous revenez à la plage du "Resort", vous remarquerez que les seuls palmiers se retrouvent sur la plage et c'est ainsi sur plusieurs plages aménagées. Le seul endroit où j'ai vu des palmiers pousser dans la nature, c'est en République Dominicaine.

Le lendemain, 21 mars, nous quittons ce paradis pour aller nous mettre à l'abri d'un dépression qui s'annonce. Nous avions envisagé nous installer à St. Thomas Bay, près de Spanish Town, à Virgin Gorda. Une fois rendu, ça semble assez rouleur alors nous décidons de monter jusqu'au North Sound et s'ancrons à côté de Pickly Pear Island (18°30'.312N 064°22'.312W). Voyez sur la photo plus bas, la belle surprise qui se promenait autour de notre voilier.

Une belle tortue qui faisait l'aller retour entre notre voilier et celui de Monelisa.

Ciel du soir, le 21 mars, Virgin Gorda. Il y a comme un Mickey Mouse dans les nuages.

Le même soir. Là je vois un dinosaure de profil. Le voyez-vous?

Des petits poissons dans l'eau claire de Virgin Gorda.

La petite plage que nous avions à notre disposition à côté de notre ancrage.

Nous sommes restés au North Sound de Virgin Gorda jusqu'au 23 mars, le temps de laisser passer le "cold front", puis nous sommes redescendus vers "The Bath" à Spanish Town, sur l'île de Virgin Gorda. C'est un endroit magnifique à visiter. Un amoncellement d'immenses rochers qui forment des cavernes, où l'eau vient s'y frayer un passage et qui nous permet de s'y promener. Nous avions lu dans les guides, que nous pouvions nous amarrer à une boule d'ancrage près de la grotte puis, avec l'annexe, se rapprocher de la plage (mais sans s'y accoster car c'est interdit) pour fixer l'annexe à un cordage installé sur place et poursuivre à la nage jusque sur la plage. ATTENTION. Le drapeau était jaune à notre arrivée donc, s'aventurer avec précaution mais, sincèrement, c'est très difficile pour ne pas dire presque suicidaire. Le retour de vagues qu'il y avait nous a projeté sur des rochers et nous avons avalé notre tasse d'eau de mer. Il y avait même des gens blessés par les roches au fond de l'eau. Le meilleure moyen de visiter "The Bath" reste le trajet en taxi via Spanish Town. C'est très joli comme endroit et fascinant, mais disons qu'après notre aventure pour s'y rendre, le coeur n'y était plus.

Roger dans une grotte de "The Bath".

Normand dans les couloirs de "The Bath".

Une des plages de "The Bath", celle du Sud, qui semblait UN PEU plus abordable que celle du Nord que nous avions choisi.

Nous quittons l'endroit à 12h15 pour traverser vers Tortola afin de se rendre à Trellis Bay. Nous devons demander l'autorisation à l'aéroport pour pénétrer dans cette baie et, lors de notre passage, il semblait y avoir foule. Nous continuons notre route vers Marina Cay mais, comme il n'y a que des moorings et qu'il y a foule également, nous poursuivons jusqu'à Guana Island, au NE de Tortola, pour nous ancrer à White Bay (18°28'.369N 064°34'.656W). C'est une île privée et nous ne pouvons vraiment y débarquer mais, pour dormir, c'est bien. Pour l'ancrage ben... Monelisa s'est ancré après 2 tentatives mais nous... Je dirais facilement 7 tentatives si ce n'est plus. L'ancre glissait sans cesse.

Plage de White Bay, le 23 mars.

Le lendemain direction Cane Garden Bay à Tortola. Nous avions pu rejoindre L'Albatros par VHF et nous étions donnés rendez-vous. Nous arrivons à 9h45 et devons prendre un mooring à 25$ car il y a peu de place pour l'ancrage (18°25'.569N 064°39'.607W). Les filles (Christine, Joane et moi) décident de se rendre sur la plage pendant que les hommes font de menus travaux sur leur voilier, puis viennent nous rejoindre pour le 5 à 7 (qui a débuté à 15h00). Nous avons dû débourser 5$/chaise longue sur la plage. Nous avons donc pris 1 chaise par couple mais, dès 16h00, les drinks sont à 2 pour le prix de 1.

Plage de Cane Garden Bay, Tortola, BVI.

Ciel du soir, le 24 mars, Cane Garden Bay, Tortola.

Le lendemain direction Jost Van Dyke, au Nord de Tortola. Nous nous ancrons à 10h00 à Green Cay (18°27'.041N 064°42'.639W). Il y a un "bain tourbillon" naturelle sur place, formé par un amas de rochers, où les vagues de la mer viennent s'y frayer un chemin. Je n'ai malheureusement pas essayé mais, selon les autres, c'est vraiment chouette comme endroit. Le lendemain, 26 mars fête à Normand, nous levons l'ancre pour se diriger tout près à Little Harbour mais, à notre arrivée, semble y avoir peu de place. Je décide de poursuivre jusqu'à Great Harbour à côté. Nous réussissons à trouver de l'ancrage pour les 3 voiliers: Monelisa, L'Albatros et nous (18°26'.515N 064°45'.112W). Comme j'avais avisé hier les autres que c'était la fête de mon homme, il a eu un réveil de Bonne Fête sur la VHF. Nous avons passer tout l'après-midi sur la plage de la baie voisine "White Bay". Une magnifique plage avec eau claire mais aussi une quantité monstre de bateaux. Un vrai site de touristes. Ce n'est vraiment pas l'endroit idéal pour être à l'ancre et "Prana" nous avait avisé, une chance. L'idéal est de s'ancrer à côté et de faire le trajet en annexe. Pour souper, nous avions rendez-vous sur Monelisa pour un repas de Fête et ce fût des plus agréable: la pizza à Roger, le poisson de Louis (pêché le matin même), la salade et les tostitos ainsi qu'une bonne musique pour accompagner le tout.

Joane et Roger de Monelisa.

Louis de L'Albatros.

Christine de L'Albatros et le fêté.

Moi sur la plage de White Bay.

Quittons le lendemain matin à 7h30. Avions décidé la veille de retourner à Deadman Bay et Prana doit nous y rejoindre pour ensuite se diriger "en gang" vers St-Martin. Nous sommes arrivés à 11h15 et avons jeté l'ancre plus près de la plage (18°21'.346N 064°34'.228W). Nous avons profité de la journée pour farniente totale sur la plage et repos avant la traversée. L'Albatros ne se joint pas à nous et préfère poursuivre sa visite des vierges et prendre prochaine fenêtre météo pour traverser. Nous quittons donc avec Prana et Monelisa, le matin du 28 mars à 8h00, direction St-Thomas Bay (ville de Spanish Town) à Virgin Gorda, pour y faire notre clear-out. Nous y rejoignons le voilier Oceana I (Luc et Aline) qui se joindrons à nous pour la traversée. Après la préparation du voilier pour la traversée, nous avons tous quitté en flottille, à 15h00, direction Nord de Virgin Gorda puis Cap sur St-Martin.

Petite île au Nord de Virgin Gorda où il y a 3 palmiers en plastique!!! Il y a un méga complexe sur l'île voisine qui appartient à Richard Branson, propriétaire de Virgin Mobil et un des premiers touriste de l'espace.

J'étais à la roue depuis le départ à 15h00 et Normand devait me relayer à 18h00 mais, lorsqu'il est entré dans le carré pour préparer la salade du souper, n'a pas toléré le brassage du voilier et j'avais omis de lui donner son comprimé de "Bonine" (médicament contre les nausées des voyageurs) avant le départ. Résultat: il n'a pratiquement pas mangé et, suite à son comprimé, est tombé endormi dans le cockpit jusqu'au lendemain matin. Comme nous avions le vent dans l'pif de 15 à 18 kn, avons dû faire des virements de bord le long du tracé de route.

Ciel du soir, le 28 mars, à l'Est de Virgin Gorda.

Comme ça brassait un peu avec des vagues de 2 mètres et plus, Normand s'est attaché pour ne pas rouler au sol mais, fait surprenant, il m'a dit le matin qu'il a super bien dormi!
Prana et Oceana sont arrivés bien avant Monelisa et nous, car ils ont des voiliers beaucoup plus performant. Mon ETA était estimé à 10h00, et nous serions arrivés vers cette heure à St-Martin, si nous n'avions eu un appel de Monelisa, à 10 milles de notre arrivée, nous avisant que son moteur de voilier ne démarrait plus... Comme nous étions près l'un de l'autre, nous n'avons pas hésité à se mettre derrière eux pour les accompagnés jusqu'à l'arrivée. J'ai finalement pu rejoindre Denis de Prana, qui a mis son annexe à l'eau pour tenter de remorquer Monelisa jusqu'à la Baie de Marigot. Une chance que Roger (Monelisa) a réussi à repartir son moteur par période, ça lui permettait de se rapprocher de la baie, car le vent faiblissait lentement. Une fois Denis arrivé près de Monelisa, nous avons repris de la vitesse pour nous mettre à l'ancre à Marigot à 13h00 (18°04'.181N 063°05'.719W) et, aussitôt fait, Normand a mis son annexe à l'eau pour aller aider Denis. Les hommes sont allés faire les douanes, par la suite, à La Capitainerie de la marina Port la Royale, et le tout se fait par ordinateur. La responsable s'appelle Régine.

Remorquage de Monelisa pour entrer dans la Baie de Marigot, St-Martin.

Baie de Marigot, St-Martin.

Comme nous étions "crevés", nous avons reporté notre entrée dans le "lagon" pour le lendemain matin. Du côté français, le pont ouvre à 8h15, 14h30 et 17h30 du lundi au samedi et, le dimanche, 8h15 et 17h30. Les bateaux sortant ont priorité puis les bateaux entrant par la suite.

De notre ancrage dans "le lagon". Selon les cartes, ce plan d'eau s'appelle Grand Étang de Simsonbaaï et nous sommes face à la baie Netlé, tout près des hôtels et face au restaurant Le Ti Sucrier.

L'endroit d'où je vous écrit, et nous y sommes depuis le 30 mars. Aujourd'hui le 7 avril, nous avons exploré St-Martin et les alentours, et avons dû modifier un peu notre régime alimentaire. Baguettes de pain, fromages, charcuteries, pâtés et, pour Normand, bouteilles de vin. L'adaptation alimentaire s'est agréablement bien passée.

jeudi 17 mars 2011

Correction clear-out des U.S.V.I.


Petite correction de mon dernier message à propos du clear-out des U.S.V.I. Comme nous sommes en territoire Américain et, tout comme aux États-Unis, il n'y a pas de clear-out à faire en sortant des U.S.V.I. Vous devez faire un clear-in en entrant aux B.V.I. soit à Tortola ou à Josh Van Dyke. Cette fois, en sortant des B.V.I, vous devrez faire un clear-out pour pouvoir entrer à St-Martin et le meilleur endroit pour y entrer est Marigot Bay du côté français de l'île.

samedi 12 mars 2011

Culebrita et St. Thomas (U.S.V.I)


Nous avions beaucoup entendu parler de l'île de Culebrita. Tous étaient unanimes à nous conseiller d'y faire un saut. Je confirme, C'EST À VOIR. À 1h15 de Culebra, c'est un autre incontournable et il y a une grande quantité de moorings. Nous pouvons aussi ancrer, s'il ne reste plus de mooring, mais en faisant toujours attention aux coraux. Nous avions profiter de l'avant-midi du 7 mars pour terminer nos provisions de nourriture à Culebra puis, à 14h00, nous avons levé l'ancre. Nous sommes arrivées à 15h30 et comme il ne restait que trois "boules" d'ancrage, Prana s'est mis à l'ancre (18°18'.866N 065°13'.972W).

Plage et moorings côte Sud de Culebrita.

Le lendemain matin, je reçois un appel de Monelisa à 8h15, sur VHF, puis j'entend en musique "happy birthday" et "bonne fête". Wow! Quelle belle attention pour mes 50 ans. Normand me remet un cadeau: le beau collier "tortue" en cristal Swarovski que je reluquait depuis deux jours. Nous quittons en annexe, à 9h00, pour se rendre sur le bord et traverser l'île par un petit sentier pédestre. Si j'ai pu le marcher, s'est faisable. À peine une quinzaine de minutes et nous arrivons dans un "blue lagoon" avec accès à un "jacuzzi" naturel. Ça prend quand même une bonne marche en montagne pour atteindre le "jacuzzi" mais le "blue lagoon" vaut le détour. Il y a aussi une bonne quantité de moorings, mais l'endroit peut être assez rouleur. Sur une douzaine de "boules" il n'y avait qu'un catamaran. L'idéal est de s'installer au Sud et de traverser à pied.

Baignade au "blue lagoon" du Nord de Culebrita.

La créativité de chacun fait plaisir à voir. Elle était là à notre arrivée.

Après la baignade, la siesta. Roger et Joane de "Monelisa".

Louis et Christine de "L'Albatros".

Rincez-vous les yeux.

Départ du lendemain à 5h00. Navigation assez sportive avec des vents jusqu'à 20 kn du NE et, comme nous naviguons vers l'Est, au près serré. Il nous aura fallu 5h00 pour atteindre notre ancrage dans la baie de Charlotte Amalie, St. Thomas, U.S.V.I (18°20'.258N 064°55'.893W). Il faut dire que nous avons dû redescendre vers Culebra, afin d'éviter un récif de corail, avant de nous diriger vers les U.S.V.I. Juste avant notre entrée dans la baie, nous avons aperçu deux jets d'eau se dessiner devant l'étrave de Sweet Madame Blue et, quelle surprise! Deux et peut-être trois baleines à l'avant.

Les deux baleines.

Il y en a même une qui me faisait des saluts de ses nageoires.

Nous suivons les autres pour s'informer des formalités. Assez simple. Comme nous avons un "cruising permit" Américain toujours valide et que nous sommes dans les Îles Vierges Américaine, nous n'avons que l'immigration à faire. Apportez quand même vos documents au cas. À l'immigration (qui est le même bureau que la douane) vous n'avez besoin que de vos passeports et tous les membres du vaisseau doivent se présenter. Le bureau se trouve à Charlotte Amalie sur le bord du "boardwalk". Par contre, pour vous rendre dans les B.V.I (British Virgin Islands) vous devez faire un "clear-out" des U.S.V.I dans la dernière île que vous visiterez. Pour nous se sera surement à St. John.

Le drapeau des U.S.V.I.

Ciel du soir le 9 mars, Charlotte Amalie, St. Thomas, U.S.V.I.

Notre voisin d'ancrage.

Ciel du soir le 10 mars, Charlotte Amalie, St. Thomas, U.S.V.I.

HOMMAGE À LA BELLE SOLIDARITÉ DES NAVIGATEURS.
Depuis Mayaguana, aux Bahamas, j'ai perdu l'usage de mon "chartplotter". Nous l'avions ouvert pour un nettoyage des connexions, mais il m'a lâché à nouveau et, cette fois, c'est pour de bon je crois. Je navigue donc avec des cartes en papier et en visuel. Pour les navigations de nuit, je suis "la gang" pour sécuriser ma navigation. Nous avons fait plusieurs téléphones et tentatives afin de trouver un Raymarine C-70 (comme le nôtre) ou un C-80 qui ferait aussi l'affaire mais sans succès (ce sont d'anciens modèles). Tout ce qu'il y a de disponible c'est le nouveau C-90 à 2700$ et avec probablement l'obligation de racheter des "chips" à 200$ chacun pour les cartes des Caraïbes. Le 27 février, je discute sur le réseau HF de 16h30 de mon problème de navigation et, aussitôt, je reçois des appels de plusieurs navigateurs prêt à m'aider. Y'en a un qui va s'informer à St. Thomas (nous étions alors à Salinas, Puerto Rico), Jocelyn (qui travail l'été à Boathouse) va s'informer à Montréal, un autre nous dit de tenter à la marina Gosselin et nous indique le numéro de téléphone. Wow! Tout le monde se donne la main pour m'aider, c'est tellement apprécié. Le résultat final: nous avons trouvé un C-80 à Montréal et devrions l'avoir par la poste, mardi prochain, à Charlotte Amalie, St.Thomas. UN GROS GROS MERCI À TOUTE LA COMMUNAUTÉ DES NAVIGATEURS.

lundi 7 mars 2011

Ponce (Puerto Rico) à Culebra (Spanish Virgin Islands)


Outre les plages et la farniente, la vie en voilier ressemble beaucoup à la vie de tous les jours: épicerie, ménage et lavage. Certain profite du week-end pour s'évader de la routine, nous faisons de même en voilier. Beaucoup de navigation et de planification puis, du repos et de la plage quand les conditions le permettent.

Le lavage de l'avant-midi qui sèche sur les filières de Sweet Madame Blue.

Ciel du matin à Ponce, Puerto Rico, le 26 février.

Nous avons quitté Ponce le matin du 26 février, à 7h00, direction Isla Caja de Muertos. Belle surprise à notre arrivée à 8h45. Il y a des moorings d'installés et c'est gratuit. Cela permet de protéger le fond marin et les coraux. C'est aussi la première fois, depuis les Bahamas, que nous retrouvons une eau si claire (17°53'.336N 066°31'.678W). Après les repas du matin, Normand et moi entreprenons de menus travaux sur le voilier pendant que le reste de "la gang" part en randonnée pédestre pour escalader la montagne. En après-midi la plage et la baignade.

La plage principale de Isla Caja de Muertos, Puerto Rico.

Ce qui est bien, sur cette île, c'est qu'il y a plusieurs petites portions de plage disponibles. Nous nous sommes facilement trouvés un p'tit coin à nous "la plage des mousquetaires". Et, que fait-on sur une belle plage de sable?

Louis (L'Albatros), l'instigateur de l'activité de l'après-midi. Tout a été fait avec des matériaux trouvés sur la plage.

Le résultat final. Et croyez-le ou non, une paire d'espadrille se trouvait sur la plage, et personne dedans!!!

Nous avons quitté ce paradis le lendemain matin à 5h00. Nous avions 17 milles à parcourir pour nous rendre à Playa de Salinas. Une belle navigation avec génois, quand le vent adonne. Nous nous sommes ancrés à 8h15 au fond de la baie, face à la marina de Salinas (17°57'.555N 066°17'.574W). Nous avons pu louer des voitures pour le lendemain. 2 Toyota pour 40$ par jour par voiture. Nous nous sommes séparés en deux groupe, nous avec Louis et Christine de l'Albatros, pour aller visiter San Juan. À ne pas manquer, ça vaut vraiment la peine. Après 45 minutes de route, arrêt au West Marine, un incontournable. Nous étions comme des enfants dans un magasin de bonbons et, évidemment, nous avons acheté. Après, un autre incontournable, dîner au Subway puis direction vieux San Juan. Comme je ne peut suivre la vitesse des autres (j'aurais dû amener ma chaise roulante du Québec mais bon...) Normand et moi prenons un radio VHF, pour demeurer en contact avec les autres, et nous dirigeons lentement vers le Fort "Castillo San Cristobal". Coup de bol, une chaise roulante est disponible pour la visite et c'est vraiment à voir.
Au retour, arrêt dans un café pour pâtisseries et super bon café puis boutiques de "guenilles". Je me suis laissée tenter par deux robes et un t-shirt. Nous avons quitté vers 17h30 afin de revenir de clarté. Ouf! Après quelques détour arrivons à la marina à 19h15.

Ville de San Juan, Puerto Rico.

Playa de Salinas, Puerto Rico.

Sternes Flugineuses que j'ai attiré avec mon sifflet spécial (acheté à San Juan) vendu par Audubon (organisme international qui s'occupe de la protection des oiseaux).

C'est finalement le matin du 2 mars que nous avons repris la route vers l'Est. Une petite navigation de 6 milles environ, pour se rendre dans la baie d'Inferno. Nous y sommes arrivés à 11h30 (17°55'.511N 066°13'.049W).

Ciel du soir le 2 mars, Inferno Puerto Rico.

Nous quittons le lendemain matin à 4h50. Comme les Alizés sont très présents le long de la côte et que le relief côtier en augmente la force, nous devons naviguer avant qu'ils se lèvent soit entre 20h00 et 10h00.

En navigation vers Patillas. Je crois qu'il dormait.

Belle découverte. Petite baie avec des vaches de montagne et des coq qui chantent toute la journée. Nous nous ancrons à 8h15 (17°58'.565N 065°59'.746W).
Patillas, Puerto Rico.

Comme le départ est prévu à 2h00, la nuit prochaine, on soupe tôt pour que je me couche un peu avant le départ. Nous avons levé l'ancre à 1h50 le matin du 4 mars. Toujours de belles navigations la nuit. Normand a pu faire sa nuit de sommeil pendant que P.A et moi dirigions Sweet Madame Blue vers notre prochaine destination. Nous avons jeté l'ancre à 7h00 à Arenas, Isla de Vieques, Spanish Virgin Islands (appartient à Puerto Rico). (18°06'.664N065°34'.680W).

À l'approche de notre ancrage de Vieques.

Je me couche après mon repas et Normand va avec les autres sur la plage. Comme il y a beaucoup de bibittes, je préfère rester au voilier en après-midi et faire mes cartes. Comme mon "chartplotter" fait encore des folies, je doit absolument faire ma navigation sur les cartes papiers et m'aider du "chartplotter" quand il fonctionne.

Plage de Isla de Vieques, Spanish Virgin Islands.

Les trois mousquetaires à l'ancrage de Isla de Vieques.

L'île de Vieques.

Le matin du 5 mars, nous levons l'ancre à 6h00. Nous avons décidé hier, avec la gang, de nous diriger vers Culebra. En voulant ouvrir la grande voile, nous nous apercevons qu'elle est coincée dans l'enrouleur de mât donc, navigation avec génois pour l'avant-midi. Nous avons l'impression de naviguer au lac Champlain: plusieurs petites îles à distance de vue. Qu'elle belle journée de voile. J'ai gardé mon plan de navigation initial soit Cap au Nord, car le vent est ENE puis, direction Est à moteur, ce qui était prévu étant donné les Alizés. Nous prenons un mooring gratuit (il y en a 3) à 11h00 à Cayo de Luis Pena, Culebra (18°17'.937N 065°19'.971W). C'est aussi possible de se mettre à l'ancre en faisant attention aux coraux. Nous réussissons à décoincer la grande voile juste avant une ondée qui permet à Normand de nettoyer le voilier et de prendre une douche. C'est un INCONTOURNABLE pour les coraux et la quantité incroyable de tortue que nous apercevons. L'eau est de la même clarté qu'aux Bahamas.

Plage Cayo de Luis Pena, Culebra.

Le lendemain matin direction Nord pour faire le tour de l'île. Beaucoup d'endroit pour s'ancrer et avec des moorings puis entrons dans Ensenada Honda, Culebra, à 9h15. Nous nous ancrons au fond de la baie, à l'Ouest de Cayo Pirata, à 9h45 (18°18'.280N 065°17'.936W). L'Albatros et nous quittons ensemble pour explorer le coin. Nous arrêtons à une belle boutique, où Christine et moi en profitons pour nous gâter puis direction Dinghy Dock restaurant pour un dîner. Retour au voilier puis un 5 à 7 au resto-bar "Mamacitas Bar & Grill". Un autre coup de coeur sur le bord de la rivière entre "Sardinas" et "Honda".

Ensenada Honda, Culebra.