mardi 11 octobre 2016

Le compte à rebours débute


Et oui, il ne reste que 2 mois avant notre retour dans les Caraïbes. On commence donc le grand ménage de notre maison de Saint-Donat, avant l'arrivée de nos locataires hivernaux.

Mais, avant tout, retour sur notre été.

J'ai réussi à trouver une occupation à mon homme, et payante en plus. Il a travaillé à la patrouille nautique de Saint-Donat jusqu'à la fin du mois d'août. Il a pu profiter du beau soleil de l'été, question de garder son bronzage à jour.





Pas facile comme travaille... Quoique, avec des contraventions de $600 en moyenne, ça occasionne souvent des prises de bec et peut nécessiter l'intervention de la police. 

Même si nous avons eu une température vraiment extraordinaire, pour ma part, j'ai passé la majeure partie de mon été dans le sport. Évidemment, pas pour moi (sclérose en plaques oblige au sport de la chaise), mais pour la diffusion télévisuelle.
Au mois d'août, 2 semaines de jeux olympiques, que j'ai regardé assidûment, suivi de 2 semaines de tennis avec le US Open, le tout accompagné du chien de la fille à Normand, durant 3 semaines.

Le petit «Spud».

Contrairement à l'été dernier, mes champignons sont apparus beaucoup plus tard (à cause du manque d'humidité) et en moindre quantité. C'est vrai qu'avant le mois de septembre, j'étais moins présente à leur observation.



5 jours plus tard ça donne ça:







C'est vraiment un champignon.






O.K. Y'en a quelques-uns qui commençaient à pourrir.




Maintenant, un coup d'oeil sur ma faune quotidienne.
«Tu veux mon portrait?»

«Comme ça, c'est correct? De toute façon, c'est mon plus beau profil.»

«Et moi, je fait des provisions avant que l'écureuil revienne.»

«Wow! Y paraît qu'il y a du tournesol dans l'coin.»

«C'est quoi ça, du tournesol?»

Pendant ce temps, les ratons commence à faire leurs provisions de graisse pour l'hiver.




21 septembre, début des couleurs, avec 2 semaines de retard.

Et on voit bien que c'est un début très timide.

Mais, le 4 octobre, la palette de couleurs est à son apogée.






C'est mon paysage quotidien... Pas facile pour les yeux!

Et c'est aussi la période où les Dindes Sauvages font leur apparitions avec leurs petits.




C'est l'heure de la sieste.

8 enfants et deux adultes.

Y'en a même qui ose se pointer sur mon balcon...

Tout ceux qui connaissent mon homme savent à quel point il est sociable (moi je dirais plutôt memère). Alors, il a été servi avec son travail d'été. Ça lui a fait rencontrer plusieurs riverains avec qui il a établi des liens... et ce fût enrichissant. Quelqu'un voulant se débarrasser d'un petit voilier a pensé à lui. On se retrouve donc avec ceci:

Un O'Day Mariner 19.2'. Comme il n'est pas sorti depuis 3 étés, il y a surtout du gros ménage à faire. Il est arrivé le 26 septembre.

Le lendemain, début du nettoyage.

Et ça avance rondement.

Toujours aussi minutieux.

Il est prêt à recevoir sa toile pour l'hiver.

Maintenant il pourra rêver à son été prochain...

Sur notre Lac Ouareau.

lundi 25 juillet 2016

La vie qui m'entoure


La nature foisonne, les nouveaux «bébés» se pointent, et je n'ai même pas besoin de faire l'effort de sortir dehors pour admirer tout ça. Un peu de tournesol dans la mangeoire et sur le balcon, et hop! C'est magique. Les «mamans» arrivent avec leurs marmailles.

J'en passe des après-midi à les observer, mais, le plus difficile, est sans aucun doute la capture en images. Avec l'immense fenestration de la maison, le moindre mouvement de ma part est visible et les font fuir. Je me poste donc avec ma caméra, sans trop bouger, à tenter quelques photos. Et ça peut être très très long, mais très très bon. Ici je parle toujours de la beauté du spectacle. J'en entends avoir des pensées «croches».

Je vous donne ici quelques résultats:

Ici, un jeune Geai Bleu. Les ailes sont encore très courtes, et il est plutôt maigrichon.

Le jeune secoue les ailes et cri pour dire à maman «j'ai faim, nourri moi».

Il mange un morceau de nourriture pour chien (que je met pour les ratons).

Petit futé. Il ne se contente pas de la nourriture «donnée», mais cherche aussi au sol.


Jeune Roselin. On voit qu'il semble un peu «empoté» lorsqu'il secoue les ailes. Ça ressemble à un ado avec les bras trop longs pour le corps.

De côté, on voit qu'en plus de secouer les ailes, il retrousse la queue. Même maman semble penser «essaye pas de m'amadouer avec tes sparages, il va falloir que tu apprennes à te débrouiller».

Ici on voit bien l'enfant corneille réclamer son dû à maman.

Oups! Un petit Tamias qui a posé son derrière au mauvais endroit? C'est pas chez moi, j'ai rien peint en rouge.

Maintenant, un peu de paysage autour de la maison:

La crique qui passe sur le terrain.

Mon petit champs de fougère-aigle commune (Pteridium aquilinum).

Je me suis ensuite amusée avec les jeux de lumière naturelle.







Je poursuis mes observations...

  

mardi 12 juillet 2016

Confiance mutuelle


Belle surprise en cet après-midi du 12 juillet. Comme à l'habitude, «Nanny Mommy», c'est le nom de ma maman raton laveur diurne dont je n'ai jamais vu les bébés (voir note d'hier), s'est pointée à 11h30 (lorsque je met la nourriture des animaux dehors). Je lui ai donné quelques gâteries restantes d'hier (morceaux de pain avec beurre d'arachide et confiture), puis elle est repartie.

À 14h15, je la vois réapparaître sur le balcon. Comme il me reste encore quelques morceaux de pain, je m'installe sur le bord de la fenêtre, comme à l'habitude, m'apprêtant à la nourrir. Et bien! Voyez ce que j'ai vu...



Wow! 4 petits nouveaux.

On voit qu'ils sont encore très proche de leur maman. C'est une belle marque de confiance de sa part.

lundi 11 juillet 2016

On se repose


Depuis déjà plus d'un mois, on a regagné nos pénates du Québec, puis reposé nos balises et valises dans notre belle forêt Lanaudoise.

Après la course aux multiples rendez-vous, on peut enfin dire qu'on s'assoit sur nos acquis, puis qu'on redécouvre quelques vieux amis.

Je parle ici de mes nombreux ratons laveurs, écureuils, tamias, oiseaux, et même un petit renard, que j'essaie de tenir éloigné pour protéger tamias et écureuils. J'ai beaucoup d'anciens ratons laveurs qui reviennent: 5 anciens, dont une maman avec ses deux bébés, et une seule nouvelle maman, dont je n'ai pas vu les bébés... Les a-t-elle encore? C'est la seule qui vient le jour. Elle ne se mêle pas aux autres, qui viennent toujours le soir et la nuit.
J'ai aussi un couple d'oiseaux disparates. Ils viennent toujours ensemble: une Corneille et une maman Geai Bleu avec ses deux oisillons. En fait, comme ils sont tous les deux de la famille des corvidés, ce n'est peut-être pas si rare finalement.

Quelques photos des derniers mois:



Ce bateau était ancré à côté de la marina de Whisper Cove, à Grenade, depuis 2010 au moins. Il a coulé devant mes yeux, l'après-midi du 20 mai à 17h30, en moins de 2 minutes.


La sortie de «Sweet Madame Blue», le 27 mai, pour son repos estival.

Elle est maintenant bien fixée au sol.

Lors du retour au Québec, je fais toujours un «Yann Arthus-Bertrand» de moi (qualité d'image en moins).







Cette dernière a déjà été prise l'année dernière... Quelque part au-dessus des Bahamas ou des îles Turks et Caïcos. Ça prouve bien que le plan de vol est vraiment identique.

Des photos de quelques «amis»:

La nouvelle maman prend un instant de repos, au début de la période d'apprivoisement.



Elle se rapproche un peu plus de jour en jour.


Ma première bibitte en photo... J'étais tellement occupée à chasser l'énorme armée de maringouins autour de nous, que je n'ai pas pris le temps de regarder mon environnement immédiat. J'essaie d'y remédier dans les prochains mois.

    

vendredi 20 mai 2016

De retour à Grenade


Et oui! Nous sommes revenus à notre merveilleuse marina de Whisper Cove, depuis le 5 mai.

Nous avons quittés notre ancrage de Bequia le 30 avril. Nous voulions nous rendre aux Tobago Cays avant, mais étant donné la force des vents et le fait que nous étions encore tôt dans notre saison de navigation, nous avons prolongé notre séjour à Bequia à 5 jours.

Donc, le 30 au matin, nous levons l'ancre à 9h00. Après 30 minutes, nous sommes à la pointe Ouest de Bequia, et prenons un Cap de 213°V jusqu'à la bouée Est de Catholic Island (qui est au Nord de l'île de Mayreau). Ensuite, suivons l'alignement sur les îles «Petit Rameau et Petit Bateau» (129°V). Nous nous ancrons au Sud de l'île de Baradal, après les bouées d'ancrage, à 15h00 (12°37'.869N 061°21'.421W).   

Enfin, le paradis de la baignade avec les tortues. Nous avions imaginé un bon 5 jours de farniente et de baignade. Encore là, c'est Dame Nature qui a fait le choix à notre place...

Après 3 jours de nuages et de pluie intermittente, on décide de lever l'ancre, le 3 mai, direction Clifton, Union (pour le clear-out de St-Vincent et Grenadines). Une petite navigation de 50 minutes, et Normand prend un boat taxi, à l'entrée de la baie, qui nous installe à son «mooring», puis le conduit/ramène à l'aéroport pour les papiers de sortie. Ça évite de chercher un ancrage (pas toujours évident à Clifton) et de mettre l'annexe à l'eau. Dès son retour, à 10h30, on repart pour Tyrell Bay, Carriacou. Cap 220°V, avec génois seulement. À 12h15, nous sommes rendus à la pointe Ouest de Mabaya, et prenons la direction 205°V, pour jeter l'ancre à 13h00 (12°27'.416N 061°29'.241W). Normand met l'annexe à l'eau et va faire les papiers d'entrée pour Carriacou/Grenade.

La météo étant favorable pour une descente vers le Sud de Grenade, via la côte au vent (à l'Est de l'île), on quitte Tyrell Bay le 5 mai à 7h30. Une très belle navigation à voile en longeant la côte. On atteint le chenal d'entrée de Woburn Bay à 13h30, puis prenons une bouée d'ancrage de la marina de Whisper Cove à 14h00. Le temps que la marina nous fasses une petite place à quai, s'accostons à 15h15 pour un bon 3 semaines (12°00'.616N 061°44'.018W).