samedi 20 septembre 2014

L'été au Québec: 2e partie


Les travaux:

On commence par mon travail du mois: le meuble sur cette photo.

Bon je sais, l'ombrage nuit un peu, mais c'est la seule photo que j'ai prise.

Je suis plutôt du genre; on vérifie tous les morceaux, puis on avance selon le plan.
Mon chantier ressemblait à ça. Le banc est pour moi, avec toutes les pièces à ma portée, et ma tasse de café pour m'encourager.

Et il ne manquait rien, ça augure bien.

Et voilà le produit fini.

Pendant ce temps, Normand a entrepris la fabrication d'une table sur roulettes, que nous avions vue dans la revue «Maison Passion», de Home Hardware, l'année dernière. Le plan original demandait 7 planches de 2" x 6" mais, comme gestionnaire du projet, et après plusieurs comités et études, nous arrivions à la conclusion qu'avec 6 planches, ça comblerai nos besoins.

On voit ici le dessous, avec l'installation des roues.

Et ici, une fois retournée sur ses«pattes», avec sa teinture appliquée.

Le produit fini.

Finalement, on l'a tellement aimée, et on la trouve tellement pratique, qu'on s'est dit: « Pourquoi pas une autre, mais plus petite?»
Et c'était reparti pour une autre, à 4 planches.

La tablette du bas.



La tablette du haut est 1" de plus à chaque extrémité.

Maintenant, la grande (à 6 planches) à sa place, et déjà bien utile.

Et la petite (à 4 planches).

Ça donnerait quoi une table à 5 planches? Essayons pour voir.

Première étape: la teinture de tous les morceaux.
Puis on assemble le tout.
 



On a installé 2 roues qui barrent sur quatre.

Et voilà.

Une vue des 3 nouvelles tables... PPP (Pas Pire Pantoute).
Et tout ça durant notre mois d'août pluvieux.

Finalement, le début de septembre nous aura amené un peu de beau temps. Normand en profitera pour installer un drain pour évacuer l'eau qui tombe de la toiture.



Installation de la tourbe, après avoir accentué la pente du solage.
Puis nettoyage des cadrages de fenêtres de l'an dernier...

Avec un p'tit coup de pinceau pour rafraîchir le tout.
Pendant ce temps, j'allais à la redécouverte de mon environnement...
À suivre!

samedi 16 août 2014

L'été au Québec: 1ère partie


Le refuge animalier de Saint-Donat:

Je sais, je sais, ce fût beaucoup plus long que d'habitude avant d'avoir des nouvelles. J'aimerais vous donner une explication ou une raison de ce retard... Je n'ai malheureusement rien à dire (écrire). De la paresse? Pas vraiment. De la fatigue? Peut-être un peu... mais pas tant que ça. Finalement, je crois que mes «locataires» du mois de juillet m'ont tenu occupée. Mais, heureusement, occupée de façon positive et agréable.

Si je récapitule depuis notre retour, ça ressemble un peu à ça.
Nous sommes entrés au Québec le 25 mai. Ça nous prendras un bon 3 jours pour nous remettre dans l'bain et renflouer le «stock» de Montréal et du Nord. Après une semaine, direction Saint-Donat jusqu'à l'automne.

Comme travaux, il restait à Normand les moulures extérieures des fenêtres du bas, côté Sud, à faire. Mais, on aperçoit sur la prochaine photo, que ses priorités étaient ailleurs. Avec le recul, et les "formidables" températures que nous avons eu cet été, c'est finalement lui qui a eu raison de profiter du soleil en juin.
  

Normand et moi avons pris la décision de dépanner des amis, durant leurs vacances, en gardant leurs animaux de compagnie. C'est pour ça que je dis que j'ai été occupée de façon positive. Notre pensionnaire, qui restera le plus longtemps, est arrivé le 21 juin.

Il s'agit de «Matou».

Et comme tous les chats, il connaît l'art de la contorsion.

Comme il s'agit du chat de nos locataires de la saison d'hiver, il connaît la maison et a rapidement pris ses aises.

Entre-temps, les nouveaux et anciens ratons laveurs se pointent. Évidemment, ma p'tite maman de l'année dernière est venue me présenter sa nouvelle famille. Un beau signe de confiance et de fidélité.

Une première approche, de loin, des petits. On voit bien qu'il y en a un qui est plus courageux, et l'autre, même après un mois, est toujours collé sur maman.

Puis, tout en suivant maman, ils se risquent sur le balcon. On les sent un peu timide.

Tranquillement, ils repèrent les lieux.

Ils demeurent toujours derrière maman, et elle les protègent beaucoup lors des premières sorties en public.

Ah! Enfin un p'tit regard vers moi.

Allez la famille... on regarde l'objectif de la caméra. C'est un peu flou, mais on les voit bien.

Finalement, le plus brave tente un contact avec moi. Il mange maintenant dans ma main.

Pendant ce temps, «Matou» qui a pris ses aises, décide de faire son nid/lit sur ce divan, avec la boule laissée par Marguerite comme doudou.



Et ça donne parfois de drôles d'images.

Le 8 juillet, nous avons l'arrivée du 2e pensionnaire. Il s'agit du chien de la fille à Normand.

«Spud». Un chien de 8 ans et venant de l'Ontario. Comme il n'est au Québec que depuis 1 an, j'ai pratiqué mon anglais avec lui.

Petite tentative de contact entre les deux? Ils se toléraient, mais sans plus. Chacun à son affaire, ils semblaient heureux.

Finalement, comme la chaleur n'était plus au rendez-vous, Normand a débuté les cadrages des fenêtres neuves.

Il semble très absorbé par ses travaux.

Comme «Spud» l'avait adopté, Normand l'amenait partout avec lui. On remarque aussi le changement de température (lire de costume). Ici le 18 juillet, et la photo d'avant, le 17 juillet. Un bel aperçu de notre été en dents de scie, mais plus à l'image du 17 juillet.

Et puis, le 3e pensionnaire arrive le 20 juillet. Le «p'tit» Bouvier de 11 ans de mon frère, «Gypsy».

Comme il est habitué avec un chat, ce fût assez simple de l'intégrer au groupe. En plus, comme je l'ai gardé plusieurs fois, il nous connaît bien. 

On voit mes 2 protecteurs à mes pieds.

Ils sont partis pour la nuit.

Il y avait un beau respect entre les deux.

Même dehors, je sentait que «Matou» aurait aimé un rapprochement avec «Gypsy». Mais, celui-ci est parti après une semaine et, la même journée, «Spud» retournait avec sa famille.
La gestion fût plus facile que je croyait mais, pour les appeler, il y avait parfois confusion des noms.

Je vous laisse avec quelques photos de «Matou» et ses exploits inconscients avec sa doudou...








mercredi 2 juillet 2014

Le retour au Québec - Mai 2014


La nuit avant notre retour à Montréal fût assez courte. Comme nous avions décidé de demeurer sur notre voilier, plutôt qu'aller à l'hôtel, nous avions plusieurs petites choses de dernière minute à faire comme, entre autres, dégeler le congélateur, défaire le filage des batteries et fermer le voilier de façon sécuritaire. Ouf! À 6h10 nous quittions Grenada Marine pour arriver à l'aéroport à 6h45. Beaucoup plus rapide que prévu. Nous avons quand même dû faire la file pour l'enregistrement des bagages, puis, comme d'habitude, la fouille en règle de TOUS les bagages à main. Comme nous étions à la fin de la session à l'université, il y avait beaucoup d'étudiants. La compagnie aérienne (American Airlines) a même offert 800.00$ a toute personne qui était prête à remettre son vol au lendemain... J'y ai songé quelques instants, mais Normand a hésité. C'est vrai qu'à la dernière minute comme ça, c'est pas évident.  

On quitte finalement comme prévu, à 8h50.

Malheureusement, avec le couvert nuageux, la séance photo est a oublier.

Je me rabat sur le visionnement du film et j'oublie mon hublot. Par chance, nous avions un pilote assez généreux pour nous tenir au fait de la progression du voyage. Il nous avise donc, qu'à 30 000 pieds, nous allons survoler les îles Turks et Caicos ainsi que les Bahamas. Je sort ma caméra et voyez ce que j'ai pu y capter. 



On voit même le sable au fond, sculpté par la vague.



Le bleu plus foncé = plus creux. On voit bien la démarcation entre les deux profondeurs.

Même en «zoomant», et à 30 000 pieds, ma p'tite caméra est excellente. 

Ah non! Le ciel se recouvre.

Un trou dans les nuages. Fiou! Ils n'étaient que de passage.

L'île à droite, on dirait une baleine.

De plus près. Elle a un beau sourire, et on voit même son oeil.

Ici, une belle route de sable, pour se rendre sur une île déserte?

Maintenant, je laisse aller ma créativité. Un peu comme Yann Arthus-Bertrand.






Pourraient-elles passer pour des toiles de Picasso?




À droite, un manchot?

De plus près.

Les crocs d'un monstre quelconque et...

Les racines de la vie.

Nous atterrissons à 12h06, à Miami. Comme d'habitude, nous sortons les derniers. Un préposé avec une chaise roulante m'attend et, comme nous avons une longue attente (notre prochain vol est prévu à 20h40), la porte d'embarquement n'est pas encore inscrite sur les tableaux d'affichage. Le préposé nous laisse donc à la porte d'embarquement inscrite sur ses documents électroniques, la D-27. Normand va faire un repérage pour trouver un endroit pour diner. On opte pour le «Irish Pub». Je dois marcher un peu (après tout j'ai passablement de temps), mais nous ne sommes pas déçus. Des portions vraiment généreuses et délicieuses et, le dessert... Un gros morceau de tarte aux pommes chaudes. Le tout avec deux écrans géants où je visionne un match de «softball» féminin: Floride vs Washington.

À 16h00, bien installé à lire, Normand m'avise que nous devons nous rendre à la porte D-19. Nous y arrivons après avoir monté 2 étages, pris le «skytrain» pour une station, et redescendu 2 étages. C'est là que j'ai découvert mon bolide. Pour faire concurrence à mon ami Sylvain et son avion, j'ai trouvé le mien, et spécialement adapté pour moi. Wow!  


N'oubliez pas que, tout l'été, je continue à alimenter ce blogue. J'ai déjà ma «maman» raton de l'année dernière qui est revenue. A-t-elle eu d'autres bébés? À SUIVRE.