mercredi 2 juillet 2014

Le retour au Québec - Mai 2014


La nuit avant notre retour à Montréal fût assez courte. Comme nous avions décidé de demeurer sur notre voilier, plutôt qu'aller à l'hôtel, nous avions plusieurs petites choses de dernière minute à faire comme, entre autres, dégeler le congélateur, défaire le filage des batteries et fermer le voilier de façon sécuritaire. Ouf! À 6h10 nous quittions Grenada Marine pour arriver à l'aéroport à 6h45. Beaucoup plus rapide que prévu. Nous avons quand même dû faire la file pour l'enregistrement des bagages, puis, comme d'habitude, la fouille en règle de TOUS les bagages à main. Comme nous étions à la fin de la session à l'université, il y avait beaucoup d'étudiants. La compagnie aérienne (American Airlines) a même offert 800.00$ a toute personne qui était prête à remettre son vol au lendemain... J'y ai songé quelques instants, mais Normand a hésité. C'est vrai qu'à la dernière minute comme ça, c'est pas évident.  

On quitte finalement comme prévu, à 8h50.

Malheureusement, avec le couvert nuageux, la séance photo est a oublier.

Je me rabat sur le visionnement du film et j'oublie mon hublot. Par chance, nous avions un pilote assez généreux pour nous tenir au fait de la progression du voyage. Il nous avise donc, qu'à 30 000 pieds, nous allons survoler les îles Turks et Caicos ainsi que les Bahamas. Je sort ma caméra et voyez ce que j'ai pu y capter. 



On voit même le sable au fond, sculpté par la vague.



Le bleu plus foncé = plus creux. On voit bien la démarcation entre les deux profondeurs.

Même en «zoomant», et à 30 000 pieds, ma p'tite caméra est excellente. 

Ah non! Le ciel se recouvre.

Un trou dans les nuages. Fiou! Ils n'étaient que de passage.

L'île à droite, on dirait une baleine.

De plus près. Elle a un beau sourire, et on voit même son oeil.

Ici, une belle route de sable, pour se rendre sur une île déserte?

Maintenant, je laisse aller ma créativité. Un peu comme Yann Arthus-Bertrand.






Pourraient-elles passer pour des toiles de Picasso?




À droite, un manchot?

De plus près.

Les crocs d'un monstre quelconque et...

Les racines de la vie.

Nous atterrissons à 12h06, à Miami. Comme d'habitude, nous sortons les derniers. Un préposé avec une chaise roulante m'attend et, comme nous avons une longue attente (notre prochain vol est prévu à 20h40), la porte d'embarquement n'est pas encore inscrite sur les tableaux d'affichage. Le préposé nous laisse donc à la porte d'embarquement inscrite sur ses documents électroniques, la D-27. Normand va faire un repérage pour trouver un endroit pour diner. On opte pour le «Irish Pub». Je dois marcher un peu (après tout j'ai passablement de temps), mais nous ne sommes pas déçus. Des portions vraiment généreuses et délicieuses et, le dessert... Un gros morceau de tarte aux pommes chaudes. Le tout avec deux écrans géants où je visionne un match de «softball» féminin: Floride vs Washington.

À 16h00, bien installé à lire, Normand m'avise que nous devons nous rendre à la porte D-19. Nous y arrivons après avoir monté 2 étages, pris le «skytrain» pour une station, et redescendu 2 étages. C'est là que j'ai découvert mon bolide. Pour faire concurrence à mon ami Sylvain et son avion, j'ai trouvé le mien, et spécialement adapté pour moi. Wow!  


N'oubliez pas que, tout l'été, je continue à alimenter ce blogue. J'ai déjà ma «maman» raton de l'année dernière qui est revenue. A-t-elle eu d'autres bébés? À SUIVRE.

samedi 31 mai 2014

Retour à Grenade et entreposage du voilier


Je te souhaite la bienvenue, Gilles, le numéro «25» de mon blogue. C'est vrai que le Nord du Québec peut nous offrir de magnifiques couchés de soleil, mais jette quand même un coup d'oeil à ceux du Sud. À cause de la latitude ils sont beaucoup plus rapides, mais offrent aussi une belle palette de couleurs. Si tu regardes mes photos depuis janvier 2010, y'en a des pas si pires.

Après 5 jours à Tyrrel Bay, c'est le temps de penser au remisage du voilier pour l'été. Mais avant, un peu de gâteries gustatives à Whisper Cove Marina.

On quitte donc Tyrrel Bay à 6h30, le 4 mai, avec voiles et moteur très lent (1500 tr/min). Le passage entre les îles se fait surtout sous voiles, avec un 18 kt de vent à 120° sur bâbord. Une fois sous le vent de Grenade, ça alterne vent et moteur selon les rafales de vent catabatique. Nous avions une bonne heure d'avance sur l'horaire de l'année dernière, jusqu'à l'arrivée à Pointe Saline (la pointe de l'aéroport). C'est là que nous changeons de cap pour un franc Est dans l'pif. Ouf! Je ne voulais pas brusquer mon moteur, mais des fois il faut c'qui faut! J'avançais à peine à 2 kt à 2200 tr/min. C'est là que j'ai perdu mon avance. Après discussion avec mon 1er Second, je tente d'augmenter la révolution du moteur, très lentement. 2400... j'attends un peu... 2500... j'attends encore et tout va bien. Allons-y pour un autre p'tit coup sur la manette... 2600 tr/min. O.K j'arrête ici. Ça roule rondement mais lentement. On entre dans le chenal de Woburn Bay à 14h00 et accostons à la marina de Whisper Cove à 14h30. 12°00'.611N 061°44'.022W.



On voit bien la sécheresse qui a sévi tout l'hiver.

Pour faire concurrence à Fred Pellerin et sa traverse de lutins de Saint-Élie-de-Caxton, Gilles, le propriétaire de la Marina de Whisper Cove, a installé un panneau indiquant une traverse d'iguanes.

Et voici un des habitants du lieu.

C'est surtout Normand qui s'est rempli la panse avec les excellents produits du Maître boucher Gilles, de Whisper Cove Marina. Malheureusement, j'aime moins la viande (je suis plutôt «P» - Pâtes, Pizza, Poissons, Poulet, Patate, Pain et Pâtisseries) mais, même ses produits, j'en mange assez souvent et avec plaisir. ATTENTION: Ça vaut le détour si vous êtes dans les environs, et c'est aussi le point de rencontre de tous les navigateurs Québécois à Grenade.

Nous avons quand même profité du fait d'être à quai, avec électricité, pour débuter le rangement et le ménage du voilier. Comme le rendez-vous pour sortir le voilier, à Grenada Marine, était pris pour le 20 mai, nous avions prévu nous y rendre la veille, prendre un mooring de la marina (gratuit lorsqu'on y entrepose notre voilier) pour être fin prêt pour la sortie du lendemain. Normand a appelé la veille pour vérifier l'heure exact de la sortie et, comme c'était prévu pour 13h00, nous avons décidé d'attendre au lendemain matin pour nous y rendre, et profiter d'une journée de plus à quai. Même si nous avions encore le vent et la vague dans l'pif, ça nous aura pris 2 heures de navigation pour y être.

Depuis 3 ans, nous utilisons une peinture anti-salissure (antifouling) de marque «Sea Hawk 44», que nous appliquons à chaque saison et, à chaque sortie de l'eau du voilier, la coque était toujours impeccable. Cette année, nous avons dû gratter la coque à plusieurs reprises, et nous ne sommes pas les seuls à avoir eu des problèmes avec cette peinture. Comme le fournisseur offre une garantie de son produit, nous tenterons de voir si nous pouvons être dédommagé.

La quille semble pas trop attaquée par les «Barnacles» (mais d'habitude y'a rien).

Voyez maintenant le dessous du voilier. Et ce n'est que pour 6 mois à l'eau. Les «Barnacles» auraient-ils développé une résistance au cuivre et à l'étain de la peinture?

Comme le voilier fût sortie à 13h00, et avant qu'il soit bien nettoyé et installé, on peut dire que le 20 fût une journée de perdue pour la préparation de la fermeture. Comme nous quittons le 25 tôt le matin, il nous reste encore 4 jours pour finaliser nos préparatifs.

On met toute la nourriture non périssable dans d'immenses sacs style «ziploc» (en cas d'éclatement dû à la chaleur),

ainsi que tous les produits ménagers.

En fait, à cause de la poussière de sable du Sahara amenées par les Alizés, tout est enveloppé dans des sacs. Nous recouvrons ensuite la table et les banquettes avec d'immenses draps/couvertures en toile. Vous savez, ceux qui servent normalement à recouvrir le sol, lors des travaux de peinture.
L'autre petit problème, c'est le soleil qui jaunit tout l'intérieur et amène une chaleur suffocante. J'ai trouvé la solution.



Je met du papier d'aluminium dans tous mes hublots. Ça se travaille bien et laisse la chaleur à l'extérieur. J'ai tellement aimé que, cette hiver, j'ai laissé l'aluminium dans les hublots fixes et, sincèrement, c'était plus confortable à l'intérieur.

Voilà pour notre saison de navigation 2013-2014.
Prochain article: «Le retour au Québec».

Pour bien finir, voici mes derniers couchés de soleil/ciel du soir des Caraïbes.








jeudi 1 mai 2014

Bequia et Tobago Cays (SVG), puis Tyrrel Bay Carriacou


Bateau de croisière, 5 mâts, qui entre aux Saintes lors de notre départ le 3 avril.

Couché de soleil à Sainte-Lucie.

Comme prévu, c'est le 22 avril, à 17h00, que nous avons levé l'ancre pour Bequia (SVG). Comme mentionné plus tôt, le plan de navigation est assez simple depuis la Guadeloupe: soit on longe les îles de près et on roule à moteur, soit on s'en éloigne un peu pour profiter des alizés. Par contre, dans ce cas, il faut souvent s'éloigner à plus de 10 miles, selon la hauteur des montagnes (plus elles sont hautes, moins le vent passe). Après, il ne reste que les passages entre les îles. Jamais plus de 20 miles, mais souvent plus venteux, avec des vagues plus fortes et plus courtes (effet couloir). Il y a aussi la possibilité de passer au vent des îles, du côté Est, mais moins d'ancrages en cas de besoin.

Nous avons donc longé l'île de Ste-Lucie et, à 21h30, rendu aux Pitons, un drôle de bruit venant du nouveau presse-étoupe PSS. Je ralentis la vitesse de rotation du moteur à 1500 tr/min., c'est mieux, j'essai jusqu'à 2200 tr/min. (normalement je tient la rotation à 2500 tr/min.), ça fonctionne 1 hre, mais je doit rebaisser à 1500 tr/min. car le bruit recommence. Comme nous sommes rendus dans le passage, sous voiles ça va bien. Les vents étant jusqu'à 21 kn avec une vague de 2 mètres assez courte. On discute alors de la stratégie à suivre si nous devons arrêter complètement le moteur. Il nous faudra alors un endroit où le voilier peut être sorti de l'eau.
1- Remonter à Rodney Bay, Ste-Lucie.
2- Profiter du fait que nous sommes dans le passage Ste-Lucie/St-Vincent pour passer à l'Est des îles et entrer directement à Grenada Marine.
3- Prendre la chance de poursuivre notre route comme prévu et, si nous devons arrêter le moteur, mettre l'annexe à l'épaule si nous devons nous éloigner pour avoir du vent.
C'est cette option que nous choisissons. La rade de Bequia est facilement manoeuvrable sous voiles et, dans les Grenadines, il est facile de passer à l'Est des îles au besoin. Nous poursuivons donc dans le passage et je dois barrer à la main (ou avec mon pied gauche, ce qui est plus confortable pour moi) car P.A. ne fourni pas.
Comme Normand a dû vérifier le presse-étoupe sous la couchette arrière, la tête en bas et en plein sommeil (il dormait déjà à 19h00), son souper a servi à nourrir les poissons des alentours. Je l'ai laissé dormir le reste de sa nuit. J'ai donc décidé de passer le plus près possible de la côte de St-Vincent, jusqu'à la baie de Kingstown, afin d'avoir un angle meilleur pour Bequia. En plus, le long de l'île, le vent étant absent, il est facile de mettre l'annexe à l'eau pour s'éloigner et aller chercher le vent, au besoin.
Lorsque Normand s'est réveillé, à 6h00, j'ai retenté d'augmenter le moteur à 2000 tr/min. Ça fonctionnait. Nous sommes entrés dans le passage à 8h30 et, comme prévu, seulement sous voiles. À 10h15 nous étions ancrés 12°59'.973N 061°14'.841W.

Nos bananes achetées à Bequia. Cette île est le paradis des fruits frais.

Après 3 jours, on décide de se rendre dans les Tobago Cays. Navigation à voiles, et moteur que pour le départ et l'ancrage 12°37'.869N 061°21'.435W.

L'eau turquoise des Tobago Cays. La barrière de corail qui coupe la vague (où l'on voit l'eau roulée), et qui laisse passer les alizés pour nous rafraîchir et, en arrière plan, les îles de Petit St-Vincent (SVG), la plus petite, et Petite Martinique (Grenade). Deux îles collées, mais deux pays!

Mardi le 29 avril, on quitte tôt pour l'île voisine, Union, afin d'y faire nos papiers de sortie de St-Vincent et Grenadines (SVG). Neil, le gars du resto. des Tobago Cays, avait prévenu un copain qui nous y attendait «Tiger». Pour 50 EC (20$ Can.) nous avions un mooring et le taxi aller-retour pour l'aéroport (l'endroit où l'on fait les papiers). Pas d'annexe à mettre à l'eau et pas de tracas d'ancrage. Dès le retour de Normand, direction Tyrrel Bay, Carriacou. Sous voiles encore, puis moteur pour l'ancrage, nous étions ancrés à 12h30 (pour un départ à 8h00) 12°27'.473N 061°29'.209W.

lundi 21 avril 2014

Sainte-Lucie


Une belle découverte que cette ville de Sainte-Anne, en Martinique. Je comprend mieux maintenant pourquoi la plupart des navigateurs y installent leurs pénates durant la saison hivernale. Un énorme coup de coeur pour nous deux. L'accueil de la population est tellement chaleureux, le village, les petites boutiques, le bleu de la mer... Comme un p'tit village de pêche de la côte Nord, mais avec l'eau chaude et turquoise, et le soleil. Il faut quand même poursuivre notre descente vers Grenade. C'est donc après 10 jours, soit le 15 avril, que nous avons pris la direction de Ste-Lucie. Départ à 8h00, avec un vent de 15 nd, à 80° sur babord. Une belle traversée ensoleillée. Nous nous ancrons à 12h30 à Rodney Bay, au Nord de Ste-Lucie 14°04'.589N 060°57'.525W. Nous n'avions pas l'idée d'y demeurer si longtemps mais, depuis le vendredi 18 avril, des vents de force 7 (échelle de Beauford) avec des vagues pouvant atteindre 4 mètres, nous ont convaincus d'attendre un peu pour poursuivre notre route vers le Sud. Il est vrai que le long de la côte, nous ne ressentons pas ces vents et ces vagues mais, nous avons un bon 22 miles à faire entre Ste-Lucie et St-Vincent (l'île voisine). Lundi le 21 avril le vent a diminué un peu (force 4-5), mais je préfère attendre un bon 24 heures pour que la vague s'atténue un peu. C'est donc mardi le 22 avril, vers 18 heures, que j'envisage quitter vers Bequia (SVG). Un bon 70 miles à faire et, comme le vent est souvent plus stable la nuit, c'est de nuit que nous devrions faire le passage entre les deux îles.

vendredi 11 avril 2014

Des Saintes à Sainte-Anne, Martinique


Depuis la Guadeloupe, les navigations sont beaucoup plus faciles. Comme nous naviguons sous le vent des îles (du côté Ouest des îles), il n'y a que dans les passages entre les îles que ça peut «brasser» un peu plus. C'est que l'effet d'étranglement de l'eau et du vent favorise une augmentation de ceux-ci. Par contre, ce n'est que sur une distance de 15 à 20 milles nautiques (distance moyenne entre les îles) que ça arrive, après nous sommes protégés par la côte de chaque île.
C'est donc le 3 avril à 9h30 que nous avons quitté les Saintes. Normand à la roue pour son quart de jour, et moi pour le quart de nuit (18h00 à 6h00). Avec un vent de 70° ça permettait un peu de voile dans les passages: entre les Saintes et la Dominique, puis entre la Dominique et la Martinique. Nous nous sommes ancrés à Ste-Anne à 8h30 14°25'.970N 060°53'.167W. Petite note pour les futurs navigateurs: le fond tient difficilement. Mettre une touée de 5/1.

mercredi 2 avril 2014

De St-Martin à Deshaies, Guadeloupe, et plus...


Quelques photos de couchers de soleil dans le Lagon de St-Martin.




Comme nous n'avions jamais visité Philipsburgh (partie Hollandaise de St-Martin), Normand avait pris la peine d'y aller, en repérage, quelques jours avant. Le 22 mars, c'était à mon tour... avec lui, bien sûr. Nous nous sommes rendus en annexe à côté de la marina Port La Royale. Une fois l'annexe sécurisée, on se rend à pied à l'arrêt d'autobus. À peine 30 minutes plus tard, nous y étions. Bon, que dire!!! Identique en tous points à Charlotte Amalie, St. Thomas: bateaux de croisières, boutiques de bijoux et accessoires luxueux, et une superbe et immense plage super bien aménagée.



Maintenant, c'est fait, j'ai vu Philipsburgh.

Le lendemain, dimanche le 23 mars, nous prenions le pont de 17h30, à Sandy Ground (côté Français), pour s'ancrer dans la Baie de Marigot. J'ai tenté de faire «ma culbute» pour revenir au quart de nuit... Ça fonctionne pas toujours comme on veut! Finalement, on se lève tous les deux à 3h30 du matin, le 24, pour lever l'ancre à 4h30. Nous faisons le tour de St-Martin pour prendre la direction de Deshaies en Guadeloupe. À 8h15 Normand reprend la roue et je vais me coucher. Me lève à 17h30 pour le relayer. Il fait son repas et s'endort immédiatement après son repas. Avec ma musique dans les hauts-parleur du cockpit, tout va bien. Nous faisons route à l'Est des îles Saba, St-Kitts et Nevis et Montserrat. À 20h15, le bruit du tuyau d'échappement change. C'est mon oreille musicale qui le sait. Je réveille Normand mais, tellement endormi, il ne remarque rien. Je lui explique que c'est le même son que lorsque «l'impaler» s'est brisé. Soudainement, l'alarme de surchauffe du moteur sonne. On ouvre à pleine grandeur le génois et fermons le moteur. Normand nettoie le filtreur d'entrée d'eau, puis ouvre la descente pour vérifier le moteur. C'est la courroie du filtreur à eau qui a cédé. Il l'a change et en profite aussi pour changer la courroie de l'alternateur. Après 30 minutes, je reprend la route et Normand se rendort. À 4h00 je réveille mon homme pour qu'il me remplace, et vais me coucher. On s'ancre à Deshaies à 10h30 16°18'.555N 061°47'.974W.    

Coucher de soleil à Deshaies.

La rade de Deshaies.

Lundi 31 mars, on décide de descendre aux Saintes. On ouvre les voiles le long de l'île mais le vent est faible et, dans le passage entre la Guadeloupe et les Saintes, on l'a dans l'pif; SE. À 16h00 on s'accroche à la boule #64 de l'Îlet de Cabrit 15°52'.411N 061°35'.815W.
Si les plans se maintiennent, nous devrions quitter demain matin, le 3 avril, vers 10h00, en direction de Ste-Anne en Martinique. Une navigation d'environ 22 heures.

mercredi 19 mars 2014

Des Îles Vierges à Saint-Martin en photos


Voici quelques photos prises durant nos «vacances» à St. John et Virgin Gorda. En quittant Charlotte-Amalie, nous nous sommes immédiatement dirigés vers Francis Bay, St. John USVI. Nous y sommes demeurés 6 jours. Ce fût un vrai 6 jours de R-I-E-N... Juste se laisser porter par l'humeur du moment et la brise du jour.



Ça vous donne une bonne idée du genre de farniente que nous avons fait. Reluque-t-il le voilier ancré derrière nous?

C'est à ça qu'il ressemble de plus près...

Et une fois les voiles montées.

Après ce séjour aux USVI, nous traversons 1 mille de l'autre côté, à West End, Tortola, pour notre entrée aux BVI. Une fois faite, direction Deadman's Bay, Peter Island, pour 2 jours, puis nous allons nous positionner à North Sound de Virgin Gorda, pour éventuellement nous diriger vers St-Martin. C'est là que j'ai découvert les magnifiques jardins de la marina «Bitter End Yacht Club».











Dernier couché de soleil aux Îles Vierges.

Voyez maintenant le calme plat de la mer, lors de notre traversée vers St-Martin. J'ai jamais vu la mer des Caraïbes aussi calme.




À peine 4 milles avant notre ancrage dans la Baie de Marigot, un câble de pêcheur se coince entre notre hélice et le coupe orin. Le moteur arrête. Comme c'est notre deuxième expérience, c'est déjà moins stressant. Nous étions dans une zone de 50 pieds, on jette alors l'ancre et attendons la levée du jour (il était 5h15 du matin). Normand descend alors l'annexe et la met à l'épaule, pour faire avancer le voilier, et je le dirige vers notre ancrage. Normand a réussi à trouver Pierre, du voilier «Saphire», qui était ancré dans le Lagon. Celui-ci, étant plongeur, est venu enlever le câble. Heureusement pour nous, aucun dommages à l'arbre d'hélice. Nous sommes donc entrés dans le Lagon, pour s'ancrer dans la Baie Nettlé, avec la levée du pont de 17h30.

Voici notre «cadeau» de bienvenue à St-Martin.