mercredi 23 septembre 2015

À l'image de mon été


Comme le sac et le ressac, le temps avance avec une belle constance.
Avec la routine quotidienne, que j'ai fait mienne,
et les paysages qui m'entourent, me parlant sans cesse d'amour,
j'aimerais vous offrir en partage, ce beau bouquet d'images.

Maman Pic Mineur qui nourrit bébé.

Ici il s'agit d'une maman Pic Chevelu avec bébé garçon (il a du rouge sur la tête).
La différence entre les deux espèces de Pic se résume à la grosseur et longueur de l'oiseau, ainsi que celui du bec.

Épervière orangée.

Hétérocère à longue moustache?

Champignon balle de golf.

Après deux jours.

Vue du dessous... Wow!

Tapis de sphaigne qui m'entoure.

De plus près. Sphagnum riparium de son vrai nom.

Oxalis corniculata avec fleurs ouvertes (le jour seulement). Même si ça lui ressemble, ce n'est pas du trèfle.

«Pompon». Un chat sauvage qui rôde autour de la maison. Même après 3 mois, il n'est jamais venu me sentir. Il garde toujours une distance d'environ 1 pied avec moi.


Odonatoptère. Aussi appelé libellule.

Là... J'ai aucune idée?

De plus près.

Une bibitte extra-terrestre?

Et voyez de plus près. Si vous savez leurs noms, laissez-moi un mot.

Un petit colibri.

Un ... Hum ... Un oiseau.

Une variété de sittelle?

Grimpereau.

Et maintenant, une belle famille de dindes sauvages qui nous rendent visite depuis début septembre.

Le troupeau.

De plus près.

Elles mangent le tournesol au sol.

Promenade sur la pelouse avant.

Les belles plumes.

mardi 7 juillet 2015

Hiver 2015 en photos


Nous sommes revenus au Québec depuis le 3 juin. D'abord à Montréal, pour 5 jours, le temps de mettre notre courrier des 6 derniers mois à jour, puis à notre maison de Saint-Donat. La routine du Québec revient très très vite. Et pas nécessaire de vous dire qu'elle est bien différente de celle du Sud. Je parle ici de télévision et magasinage. J'essaie quand même de décoller Normand du téléviseur, au moins l'après-midi... Pas toujours facile, surtout avec le mauvais temps, la pluie, et la quantité astronomique de mouches noires et maringouins que l'on a depuis notre arrivée. Même la tonte de la pelouse devient une mission périlleuse à chaque semaine mais, si tout va comme prévu, il ne reste que 5 mois avant notre retour sur Sweet Madame Blue.

Voici, tel que promis, le peu de photos de mon hiver 2015.

Le calme plat, en route entre la Guadeloupe et St-Thomas U.S.V.I.



Nos voisins d'ancrage à St-Thomas.


Avant.

Après. C'est déjà plus beau.


4 bateaux de croisières dans la baie de Charlotte-Amalie, St-Thomas. Comme le 4e bateau doit se mettre à l'ancre, il est important d'éviter cette endroit pour ancrer notre voilier car, dès 6h00 le matin, les voiliers qui nuisent se font déplacer par la garde côtière américaine.

Pleine lune du 4 février.

Voyez-vous le bras, avec une cabine au bout, sur le dessus du bateau de croisière. C'est une façon d'avoir un autre point de vue. Je n'ai malheureusement aucune idée du prix de ce «manège». Il y a aussi un «petit» yacht privé qui se dirige vers la marina «Yacht Haven Grande» du groupe IGY. La même marina où le «Touch» passait ses hivers.

Ici, on voit le «manège» de plus près.

Y'a même quelqu'un qui s'est payé un p'tit tour durant le départ de la rade.

Remorquage d'un voilier qui s'est ramassé dans le mur de roche suite au vents qui ont «clocké» le 11 février. On voit un tuyau à l'arrière, du côté bâbord, qui évacue l'eau qui s'accumule par la coque percée. C'était la première fois que les vents tournaient ainsi aux Îles Vierges.

Dans les Alizées, les vents sont à dominance Est et ne changent jamais, contrairement au Nord (à partir des Bahamas) où le vent tourne dans le sens horaire, et peut venir de n'importe quelle direction, selon le déplacement des dépressions. On dit alors que les vents «clock».




Un autre remorquage.

Dès que les vents s'annoncent à plus de 20 noeuds, nous ne quittons jamais notre voilier. Ça permet de voir venir le mauvais temps et de pouvoir réagir au besoin. On voit ici un beau mur de pluie qui se dirige vers nous.


En route vers St-John, toujours aux U.S.V.I, le 24 février.

Vue sur St-Thomas, depuis Francis Bay à l'île de St-John.

Un des multiples bateaux aperçus depuis notre ancrage à Gorda Sound, Virgin Gorda B.V.I.

Depuis cet hiver, notre génératrice ne tolère plus la pluie et, comme nous la laissons sur un des bancs du cockpit, moitié à l'intérieur, moitié dehors, je lui ai fait une belle protection avec un vieil imperméable et un parapluie... Ça fait la job.
Avec l'annexe à l'épaule, qui sert de moteur pour propulser notre voilier, après notre bris du 22 avril. On croyait toujours que le problème était le presse-étoupe (stuffing box). On se dirige de Simpson Baai à Great Bay, Philipsburg, St. Maarten.

Positionnés au quai de service pour la sortie de l'eau, prévue le 27 avril, chez Bobby's Marina.

On voit ici la plaque d'acier vissée sous le voilier, et qui retient l'arbre d'hélice. Cette photo fût prise le 17 décembre 2014, avant la mise à l'eau pour notre saison de navigation.

Puis là, la coupure faite par notre accident avec ??? Nous n'avons aucune idée de ce que nous avons frappé. N'oublions pas que c'était en pleine nuit, avec des rafales de vent autour de 25 noeuds, au près serrée.

Et là, on voit bien la soudure faite à St. Maarten. Il ne restera qu'à remettre une plaque neuve à notre retour en décembre.

Mon Apollon se prélasse.



Les «scratchs» de mes ongles après une nuit torride? Mais non! Ce sont les marques faites par les «barnacles» collés sous la coque. C'est lorsque Normand a fait ses plongées pour déloger les algues Sargasses, coincées dans l'hélice, et qui empêche celle-ci de tourner. Son dos a frotté sur la coque et ce fût le résultat.
  
Ciel de feu à Whisper Cove Marina, Grenada.

mercredi 27 mai 2015

Grenada Marine


Comme j'ai enfin une connexion internet, je m'aperçois que j'ai deux nouvelles membres. Alors, bienvenue Isabelle et bienvenue Sophie. Si vous avez fureté sur mon blogue, vous avez vu qu'il contient mes deux grandes passions: la navigation l'hiver, et la nature l'été. J'essaie de mettre une note à chaque mois, au moins.

C'est à 13h30 que Sweet Madame Blue a été sortie de l'eau. Elle est maintenant bien installée sur ses «pattes», et bien enchaînée au sol, pour passer son 6 mois d'été et de la saison des ouragans.

J'essaie de vous mettre le peu de photos que j'ai pu prendre durant cette saison, qui fût assez mouvementée, dès que possible.

N'oubliez pas que, même si Sweet Madame Blue est en cale sèche pour 6 mois, j'alimente ce blogue avec mes aventures au Québec.

lundi 18 mai 2015

Home sweet home


Et oui, enfin. Nous sommes arrivés au quai de la marina de Whisper Cove à 12h30 (12°00'.607N 061°44'.027W). Un peu de repos puis... le grand ménage du rangement annuel qui commence.

Carriacou


Dimanche 17 mai 2015:

Nous avons quitté Bequia à la lueur du jour naissant. Une superbe, non, plutôt une sublime navigation. C'est Normand qui a manoeuvré durant tout le trajet... Il était heureux, et ça se sentait. Un vent portant de 15 noeuds et ça filait avec une moyenne de 5 noeuds. Nous avons même atteint des pointes à 7.2 noeuds et les voiles n'étaient pas complètement ouvertes. Nous avons jeté l'ancre à 13h00 à Tyrrel Bay, Carriacou 12°27'.441N 061°29'.339W. 

samedi 16 mai 2015

Princess Margaret Bay, Bequia


Après une navigation de 64 heures, nous sommes enfin arrivés à Bequia. Un trajet de 215 miles qui nous aura fait suer, dans tous les sens du terme. La cause 1re: les Algues Sargasses. C'est une vrai plaie cette année. Ce son des petits îlots d'algues de dimension variable mais, surtout, d'une épaisseur pouvant atteindre 1.5 mètres. Tricotées serrées, elles s'amusent à visiter l'hélice et l'arbre d'hélice du voilier pour bloquer le tout. Résultat... Le moteur ne peut nous servir et on avance sous voiles, puis, quand la météo le permet, on doit faire une plongée sous le voilier pour déprendre le tout. Pour se rendre ici, Normand a dû plonger 3 fois.
Maintenant, il nous reste peut-être 2 autres jours de navigation pour rejoindre Whisper Cove Marina à Grenade.