samedi 18 janvier 2014

Un peu plus haut, un peu plus loin...


Et bien oui! Il semble bien que les fameux «Christmas winds» tendent à vouloir s'amenuiser, pour quelques jours du moins. On espère avoir la possibilité de remonter vers les Îles Vierges dans le courant de la semaine prochaine. Nous devrions garder la même route que les dernières années, soit une remontée vers Deshaies, Guadeloupe (52 heures environ), arrêt de 24 heures, puis direction Charlotte Amalie, St-Thomas (38 heures environ).

Depuis notre arrivée, nous sommes toujours à quai à Whisper Cove Marina. Juste pour la récupération du virus de la Dengue, ça nous auras pris près de 2 semaines. Et, parfois, on sent l'énergie qui n'est pas au rendez-vous. C'est un peu pour cette raison que nous sommes restés assez tranquille. La seule fois où nous avons tenté un après-midi à la plage de «Grand Anse», nous n'avons eu qu'une heure de temps nuageux puis, le déluge le reste de l'après-midi.

Voici donc quelques photos prises depuis que nous avons quitté le Québec.

- Survol de la côte Est Américaine:

Comme nous n'avions pas de neige à Montréal (le 13 novembre), je ne m'attendais pas à voir autant de gel au sol, surtout dans l'état de New York.

Des vagues de nuages?

Les dessins que forment les routes, villages et cours d'eau, sont vraiment de toute beauté, vu du ciel.


Les trois prochaines photos représentent le genre de chemin que nous parcourons, via l'intracoastal, en Caroline du Sud et en Georgie.



Voyez-vous le chat, en haut de l'image? Il donne même la patte.



Nous survolons maintenant la Floride...

et ses multiples quartiers «bien organisés».

Pour les futurs navigateurs, ou simplement les curieux, on voit bien, au bas de l'image, l'Océan Atlantique. Le cours d'eau (comme une rivière) à l'intérieur des terres, est l'Intracoastal Waterway (ICW). Pourquoi prendre l'ICW, à moteur toute la journée, plutôt que la mer? Parce que dans l'ICW on navigue seulement le jour, ce qui permet de jeter l'ancre le soir et avoir une bonne nuit de sommeil. Par contre, même si en passant par l'océan ça demande plusieurs jours de navigation continue, c'est beaucoup plus rapide.

Nous approchons de l'aéroport de Miami.

Un peu plus bas.

Ça approche et...

on touche le sol.

La tour de contrôle de Miami qui se transforme...

en palmier, une fois à Grenade.

Nous sommes maintenant à La Sagesse. http://www.lasagesse.com/
Ça vaut la peine de voir les photos sur leur site.

Les trois prochaines photos sont la misérable vue que j'avais de ma chambre d'hôtel.
Je sais, je sais, je vous entends... C'est pas toujours facile la vie de voyageur des mers, surtout dans les Caraïbes.






Ceux qui me suivent régulièrement, savent que j'aime énormément la nature (végétaux et animaux). Voyez ce que j'ai pu capturer avec ma caméra.

Un beau gros crapaud.

Le chien de La Sagesse. Aveugle d'un oeil, mais assez alerte malgré son âge avancé, il me suivait partout.

Un petit lézard.

Le chien du voilier à côté de nous, à Whisper Cove. Il fait sa sieste près de moi, en après-midi.

Pour terminer, quelques couchers de soleil.











samedi 28 décembre 2013

Épidémie de Dengue à Grenade


Et oui! Et cette fois c'est notre tour. C'est un peu la raison de mon silence, mais aussi, le fait que nous sommes à la Marina de Whisper Cove, depuis le 21 novembre, et qu'il ne se passe rien de bien précis. Un peu de ménage, un peu de rangement, un peu (beaucoup) de farniente. C'est comme la vie de tous les jours... un p'tit train-train quotidien, finalement. Puis, la Dengue (prononcez Dingue) qui s'installe: céphalées, surtout derrière les yeux, douleur dans toute les articulations et les muscles, et une fatigue extrême. Extrême comme incapable de rester debout plus longtemps que 15 secondes. La température autour du 38,5°C et plus puis, après ce régime d'environ 5-6 jours, des rougeurs avec prurit. Ça, au moins, ça annonce la fin de la période difficile. Après, il semble que ça prenne jusqu'à 2-3 semaines avant de retrouver complètement nos forces. Ça tombe bien, on a vraiment rien de précis à notre agenda pour les prochains mois. Comme j'aime bien le dire; «tant que j'ai pas de neige à pelleter moi, ça va». Dès que l'énergie remonte un peu, je tri mes photos pour vous les partager.

mardi 19 novembre 2013

L'envolée d'outardes


Tel que souhaité dernièrement, j'ai enfin suivi mes outardes vers le Sud. Normand et moi sommes rendus à Grenade depuis le 13 novembre. À l'hôtel «La Sagesse», à côté de Grenada Marine où est entreposé notre voilier, pour les 2 premières nuits, puis sur notre voilier, qui est à terre, pour le préparer à sa remise à l'eau. Je vous reviens avec plus de détail lorsque la connexion sera meilleur.

jeudi 31 octobre 2013

Couleurs d'automne


Juste pour le plaisir des yeux et, pour certain, de l'âme.

Les 23 et 24 septembre:







J'ai vraiment hâte de prendre la même direction qu'eux.















Puis, vers le 4 octobre, gros coup de vent et toutes les feuilles tombaient.







Le 11 octobre: l'absence totale de feuilles permet d'apercevoir les oiseaux.


Premier quartier de lune.




samedi 12 octobre 2013

Depuis notre retour...


3e partie: Champignons et paysages  

Un des avantages de ma sclérose en plaques - oui oui... lorsqu'on prend le temps d'apprécier la vie pour ce qu'elle nous offre, et non pour ce qu'on aimerait qu'elle soit, on y voit que des avantages - c'est que, pour ne pas trébucher lorsque je me déplace, je dois continuellement avoir les yeux au sol. Ça me permet de découvrir un autre monde, et c'est tellement fascinant.

Et, parfois, tellement minuscule.


On dirait un biscuit ou le dessus d'un muffin.


 Un jaune comme ça, c'était la première fois que j'en voyait un.

«Tassez-vous les brindilles... j'ai décidé de faire ma place dans la nature».

 Wow! Un immense champignon.

Et là... après la pluie.

Puis, en vue latérale. On dirait une immense éponge.


 Ici, un frisotté.

En pleine croissante et, une fois à maturité...

le capuchon ressemble à une fleur.


Une belle rencontre, durant ma chasse aux champignons.

On dirait qu'il est saupoudré de sucre,

et il a la tige en spirale.

Sous la pluie.

Une vue de face...

et latérale.

Et là... le p'tit bébé bien a l'abri.

 On dirait deux balles de golf.

La mère et l'enfant.

Un lépidoptère avec une moustache?

Ces deux arbres, je les appelles «mon vieux couple»: ils ont chacun leur personnalité (un bouleau et un sapin), ils sont bien enracinés dans la vie, ils aiment bien leur autonomie...

mais apprécient l'appui de l'autre pour s'épanouir.


Après la pluie...

le beau temps. Mais, immanquablement, à l'image de notre été...


la pluie de nouveau.